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La pollution de l’air serait responsable de maladies en Afrique
Publié le mercredi 25 juin 2014  |  Xinhua


© aBamako.com par as
Protestation des populations contre les ordures sur la route de Same
20 aout 2012. Bamako. Route de Same Les populations protestent contre les dépots d`ordure qui degagent surtout pendant la saison des pluies des odeurs nauséabondes et qui genent la circulation.


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La pollution causerait quelque 3,7 millions de décès anticipés chaque année dans le monde, par le biais d'exposition à des microparticules, de 10 microns de diamètre ou moins, a déclaré lundi un responsable du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).

"Sur ce total de décès, 600.000 seraient attribuables chaque année à une pollution de l'air domestique. Davantage de morts sont causées par la pollution de l'air", a déclaré Jane Akumu, responsable de la division du PNUE consacrée à la Technologie, à l' Industrie et à l'Économie, lors de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNUA) à Nairobi.

"Le coût de la pollution de l'air pour les villes africaines pourrait représenter jusqu'à 2,7 % du PIB, a indiqué Mme Akumu.

Une étude récente de l'université de Nairobi sur les pertes économiques liées aux émissions de gaz de véhicules évalue celles- ci à 1,3 milliard de dollars chaque année.

D'après le PNUE, les émissions de dioxyde de carbone causées par les transports ont augmenté de 53,7 % entre 1990 et 2010 en Afrique, alors que des solutions économiques existent.

"Il est temps que l'Afrique tire parti des nouvelles technologies pour surveiller la pollution, mesurer son évolution et son impact et prendre des mesures appropriées", a ajouté Mme Akumu.

A Maputo et à Nairobi, les émissions causées par les transports sont une source majeure de pollution de l'air.

La qualité de l'air ambiant au Kenya s'est dégradée au fil des années, entraînant des infections de l'appareil respiratoire supérieur (IARS). Les IARS constituent un fléau national qui a atteint 31,1% de la population en 2012.

La pollution de l'air à l'intérieur des bâtiments est un problème de santé au Kenya, tandis que pour la qualité extérieure, un système de signalement des niveaux d'émissions et de mesure par les entreprises a été mis en place pour contrôler ces émissions.

Un système de droits d'émission a été mis en place pour contrôler la quantité de pollution générée. Le gouvernement a fixé des limites d'émissions pour les différents types d'industrie.

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