Cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté : La CSTM ouvre une voie alternative #aBamako

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Cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté : La CSTM ouvre une voie alternative

Publié le mercredi 25 juin 2014 | L’Essor

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Economie: Cérémonie officielle de lancement de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale"
Bamako, le 31 octobre 2013 au CICB. Le Ministre de la Fonction Publique du Mali, M. Moussa Bocar DIARRA a présidé la cérémonie de lancement officielle de l`Ouvrage: "Réduction de la Pauvreté au Mali: Contribution syndicale".Photo: Le Sécretaire Général de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM), M. Hamadoun Amion Guindo.

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Les travaux de la revue du Cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté (CSCRP) troisième version, débutent ce matin au Centre international de conférences de Bamako. Cette revue est un processus participatif qui regroupe divers acteurs. La Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) est un de ces acteurs et entend participer pleinement à ce rendez-vous majeur.

Dans la perspective de la revue, la centrale syndicale s’est dotée d’un instrument de réflexion et d’analyse situationnelle et a élaboré des propositions à verser comme contribution aux documents soumis à l’examen des participants.

Ce document, intitulé « Réduction de la pauvreté : contribution syndicale » se définit comme une « Stratégie syndicale alternative pour la croissance et la réduction de la pauvreté (SSARP) ».

Selon le secrétaire général de la CSTM, Hamadoun Amion Guindo, la SSARP sera distribuée au même titre que les autres documents qui feront l’objet de discussions dans les différents groupes de travail qui seront constitués. Elle est conçue comme un instrument qui a pour vocation de rompre avec les contestations stériles qui caractérisent les syndicats dans notre pays. Avec cet outil de travail, la CSTM dépasse le stade revendicatif classique et s’affirme comme une force proposition.

Ce document innovant, élaboré grâce à l’assistance financière de la fondation Friedrich Ebert, a été présenté le lundi à la presse. La rencontre était animée par Hamadoun Amion Guindo, entouré du représentant de la fondation, Abdramane Dicko, et de l’auteur du document, le Dr Dramane Lassana Traoré, économiste consultant à la Faculté des sciences économique et de gestion de Bamako.

La SSARP est conçue pour une période de cinq ans avec des périodes de revues. Ses initiateurs entendent promouvoir la bonne gouvernance et le développement institutionnel, accélérer la croissance durable, et promouvoir la redistribution des ressources équitables des ressources générées par cette croissance. L’ambition est aussi de prendre en charge la question du développement, l’accès équitable aux services sociaux de qualité et la problématique de la promotion de l’emploi durable et du travail décent dans les secteurs formel et informel.

La Stratégie syndicale alternative pour la croissance et la réduction de la pauvreté est une réponse aux insuffisances constatées par la CSTM dans la mise en oeuvre du CSCRP, qui est le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) amélioré. Pour Hamadoun Amion Guindo, il est difficile d’évaluer objectivement l’impact réel de ces deux politiques sur les conditions de vie des populations en général et en particulier celles des travailleurs. « Il ne s’agit pas remettre en cause le CSRP, mais de marquer notre présence au niveau de la prise des décisions afin d’influer sur la mise en oeuvre future du CSCRP. Par cette approche, la CSTM ambitionne de se positionner comme une interface crédible entre les populations, les dirigeants et les travailleurs et affiche sa volonté de transformer positivement la façon dont les politiques publiques sont menées au nom des populations maliennes », précise le patron de la centrale syndicale.

La stratégie proposée par la CSTM, suit 4 grands axes d’orientation et couvre 26 domaines prioritaires d’intervention. Selon Guindo, les propositions contenues dans cet opuscule de 96 pages, agrègent les préoccupations récurrentes des travailleurs.

A. O. DIALLO

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