La Comité international de la croix rouge (CICR) organise depuis hier et pour trois jours un atelier intitulé : « Prise en charge des blessures par armes à feu et mines« .
La cérémonie d’ouverture était présidée par le chargé de mission, représentant le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Markatié Daou. Il avait à ses côtés le chef de la délégation du CICR, Christophe Luedi, et le colonel-major Kolado Bocoum du ministère de la Défense et des Anciens combattants.
Dans le cadre de ses activités, le CICR organise trois jours de formation à l’attention des professionnels de santé, civils et des armées du Niger et de notre pays.
Le chef de la délégation du CICR, Christophe Luedi, a salué la tenue rencontre dont le but est de partager les expertises de son organisation pour ce qui concerne la prise en charge des blessures par armes à feu et mines. Le CICR n’en est pas à sa première formation dans le domaine, le dernier en date avait eu lieu en 2009.
Pour M. Luedi, ces formations ne sont pas inscrites surtout dans le standard, mais elles sont pourtant incontournables en temps de conflits. Il a dit compter sur les experts pour doter les professionnels d’un outil de prise en charge des blessures par arme à feu et mines.
Le représentant du ministère de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Kolado Bocoum, a remercié le CICR pour ses appuis en général et notamment dans les zones de conflits en soutien à nos forces de l’ordre et de sécurité.
Le représentant du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Markatié Daou, a salué l’initiative du CICR. Et de dire que cette formation deuxième du genre, après celle de 2009, est la bienvenue et très importante dans le contexte actuel.
Il ajoutera que cet atelier va sûrement rehausser la qualité de la prise en charge des blessures par arme à feu et mines ou d’autres explosifs dans nos hôpitaux mais aussi permettre à nos porteurs d’uniforme d’observer et exiger l’application des règles basiques du droit international humanitaire sur les théâtres d’opération.
Il a au nom du ministre invité les participants à faire bon usage des connaissances qui leur seront transmises lors de ses trois jours de formation par les experts du CICR.
Plusieurs thèmes seront traités : le mandat et les activités du CICR au Mali et dans le monde, le droit humanitaire international (DIH), la balistique lésionnelle, les gestes dans le cas d’afflux massif de blessés et les principes de la chirurgie de guerre, entre autres.
Ousmane Daou