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CICR-Mali : initiation à la chirurgie de guerre

Publié le mercredi 25 juin 2014 | L’Essor

© aBamako.com par A.S
Atelier de formation sur la chirurgie de guerre
Bamako, le 24. Hôtel Massaley. Markatié Daou, chargé de mission au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a procédé hier à l’ouverture d’un atelier traitant de la prise en charge des blessés par armes à feu et engins explosifs.

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Markatié Daou, chargé de mission au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, a procédé hier à l’ouverture d’un atelier traitant de la prise en charge des blessés par armes à feu et engins explosifs. La session se déroule à l’hôtel Massaley en présence du chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge, Christoph Lued, du chef de cabinet du ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel major Kolado Bocoum.

Le Comité international de la Croix rouge qui a reçu mandat de la communauté internationale de protéger et d’assister les victimes des conflits armés et des violences internes, a signé un accord de siège avec notre pays en 1996. Depuis, différents programmes ont été développés sur notre territoire. Ce même accord a permis au CICR de conduire des programmes de santé et d’autres activités dans la partie nord du pays pour assister et soigner des victimes civiles et militaires depuis le début de la crise politico-sociale, a rappelé Markatié Daou.

Participent à ce séminaire intitulé « Prise en charge des blessures par armes à feu et mines », des chirurgiens, anesthésistes et kinésithérapeutes venus de tout le pays et du Niger voisin. Au menu, des thèmes très importants comme « le mandat et les activités du CICR au Mali et dans le monde », « le droit humanitaire international », « la balistique lésionnelle », « les gestes dans le cas d’afflux massif de blessés et des principes de la chirurgie de guerre ». C’est le deuxième séminaire du genre organisé dans notre, après un premier en 2009.

« Les blessures de guerre doivent être traitées d’une manière spécifique qui n’est habituellement pas enseignée dans les écoles de médecine », explique Günter Wimhofer, chirurgien du CICR et formateur dans le cadre de l’atelier. Cette formation permettra aux participants d’apprendre des méthodes simples qui peuvent être utilisées même dans un contexte où les moyens à disposition pour soigner ce genre de blessures, sont très limités. L’atelier permettra de sensibiliser les participants à la nature spécifique de la chirurgie de guerre sur laquelle beaucoup ont peu, voire aucune, expérience, ainsi que des soins aux blessés dans les conditions difficiles qui prévalent dans les zones de conflit armé.

Au Mali, le CICR soutient plusieurs structures de santé dans le nord du pays parmi lesquelles l’hôpital régional de Gao, un des deux établissements de soins les plus importants de la région qui bénéficie justement du renfort d’une équipe médicale du CICR spécialisée dans la prise en charge des blessés de guerre.

S. DOUMBIA

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