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Bamako prêt à dialoguer avec les groupes armés "dès la mi-juillet" (ministre)
Publié le jeudi 26 juin 2014  |  AFP


© aBamako.com par mouhamar
Deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel
Bamako, le 16 mai 2014 au CICB. La capitale malienne a abrité la deuxième réunion ministérielle de la plateforme de coordination des Stratégies pour le Sahel. L`ouverture des travaux a été présidée par M. Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Coopération Internationale.


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Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a affirmé mercredi à l’AFP que les négociations pour une sortie de crise avec les groupes armés du nord
démarrerait "dès la mi-juillet". Le chef de la diplomatie malienne a réaffirmé la volonté de son gouvernement d’aller vers la paix, lors d’une entretien à Malabo en marge des travaux préparatoire au sommet de l’Union africaine qui se tient jeudi et
vendredi dans la capitale équato-guinéenne.

"Il serait important que nous discutions puisque nous sommes tous des Maliens et nous allons devoir vivre ensemble et dessiner un projet commun", a assuré M. Diop, estimant que Bamako est "prêt" au dialogue. "Les conditions sont aujourd’hui réunies pour que le gouvernement s’asseye autour d’une table avec ses compatriotes maliens (six groupes armés du Nord) pour envisager une solution politique durable", a-t-il déclaré.

Le Mali a connu une profonde crise de près de deux ans, déclenchée en janvier 2012 par une rébellion touareg et a été marquée par l’occupation de ses régions du Nord par des groupes armés dominés par des jihadistes. Les jihadistes ont été chassés des grandes villes par une opération militaire internationale déclenchée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours, mais ils y demeurent actifs, y commettant régulièrement des attaques meurtrière.

De violents combats ont opposé en mai à Kidal (extrême nord-est) les forces maliennes et des groupes armés composés de Touareg et d’Arabes. Un accord de cessez-le-feu a été signé par les différentes partie le 23 mai. La communauté
internationale presse au dialogue, estimant que les négociations de paix tardent à se concrétiser.

Ce dialogue doit se dérouler "dès la mi-juillet" à Alger, qui fait office
de médiateur dans ce conflit. "Les lignes rouges qui ont été tracées par le gouvernement du Mali, à savoir le respect de son intégrité territoriale, le respect de sa souveraineté et de l’unicité de l’Etat (...) le fait que ça a été clairement affirmé que
nous n’allons pas discuter d’indépendance ou d’autonomie", rendent possible
ces discussions, a estimé le ministre.

Les questions abordées seront notamment la sécurisation et le développement
économique du Nord Mali, sur la base de l’accord de Ouagadougou de juin 2013 entre le gouvernement malien et les rebelles touareg. Le ministre a également affirmé la volonté du gouvernement malien d’arriver à un accord "dès que possible", sans pouvoir fixer de calendrier.
cl/mc/sba

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