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Le Républicain N° 4886 du 25/6/2014

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Addiction pour le pouvoir : Moussa Mara sur les pas de son homonyme, le Gal. Moussa Traoré ?
Publié le jeudi 26 juin 2014  |  Le Républicain


© aBamako.com par mouhamar
Cour Suprême: Moussa MARA a rendu visite à Nouhoum TAPILY
Bamako, le 10 juin 2014. Cour Suprême. Le premier ministre malien Moussa MARA, Chef du gouvernement a rendu une visite de courtoisie et de fraternité à Nouhoum Tapily, président de la Cour Suprême.


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Le général Moussa Traoré aurait-il légué à son homonyme Moussa Mara son addiction pour le pouvoir? Décidemment, tout porte à le croire. En effet, en réponse à la motion de censure déposée contre lui par l’opposition, le Premier ministre, Moussa Mara a montré le 18 juin 2014, à l’assemblée nationale, jusqu’où il était prêt à se maintenir à la primature. Et pour ce faire, Mara s’était mis dans la peau de son homonyme, le dictateur Moussa Traoré.
Il est de notoriété publique au Mali que les cadres de l’administration publique sont allergiques à la démission. Certains d’entre eux sont même prêts à pactiser avec le diable pour ne pas perdre leur poste. Pour cette raison, le refus de Mara de démissionner de son fauteuil n’a guère été une surprise. C’est du déjà vu au Mali. Du coup, l’obstination à garder coûte que coûte la Primature, malgré son incapacité à résoudre les questions brûlantes du pays, confirme ce que le Malien lambda pense de ses dirigeants : ils sont prêts à tout pour sauvegarder leur poste, même si le peuple doit périr. Et tout laisse dire que le Premier ministre, Moussa Mara fait partie de cette race de politiciens, sinon, pire. Lors de cette session à l’Assemblée nationale, le 18 juin, le Premier ministre, Moussa Mara est paru méconnaissable, tant l’arrogance et l’indécence prenaient le dessus, dans les propos tenus à l’endroit de l’opposition, sur la voracité.
Pour tout dire, le Premier ministre a montré aux Maliens sa détermination à sauvegarder son fauteuil en disant en ses termes en langue nationale « Je ne démissionne pas, n’tè, n’tèta yôrôchi » (je refuse, je ne démissionnerai pas, je n’irai nulle part). En prononçant un tel discours, Moussa Mara a fait revivre aux Maliens les tristes souvenirs de son homonyme, le Gal. Moussa Traoré, qui, lors des moments les plus critiques de la révolution de 1991, disait à qui voulait l’entendre qu’il ne quittera pas le pouvoir malgré le désir ardent du peuple assoiffé de la liberté, réclamant sa démission. Du coup, Mara a révélé aux Maliens qu’il n’a rien perdu du caractère dictatorial de son homonyme qui n’a pas hésité à sacrifier la vie des centaines de Maliens pour rester au pouvoir.

Youssouf Z KEITA

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