Le débat hebdomadaire « Question d’actualité » de la radio Energie Fm recevait l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia, président du groupe parlementaire APM de l’assemblée nationale. Occasion pour le député de donner plus d’explications sur les termes « comique et amnésique » dont on a qualifié les responsables de l’opposition lors de la motion de censure à l’Assemblée nationale.
Selon Zoumana N’Tji Doumbia, la motion de censure est certes démocratique mais inopportune du fait que cela ramène à la case de départ. Pour lui, l’exercice de ce droit n‘était pas opportun, raison pour laquelle son groupe parlementaire a demandé le rejet de la motion. Pour lui, il urge de se donner la main pour que demain le pays n’ait plus jamais à faire face à une telle crise. Quand à traiter cette motion de censure de l’opposition de comique et d’amnésique, Zoumana N’Tji Doumbia dira qu’un donneur de leçon doit être exempt de reproche. Pour lui, la crise que traverse le pays a été quelque part occasionnée par ceux-là qui animent aujourd’hui l’opposition.
En fait, c’est cela qu’il leur a rappelé, car pendant les dix ans du régime déchu, pourquoi n’ont-ils pas décrié haut et fort cette situation dont ils sont quelque part comptables ? Ils sont amnésiques, soutiendra-t-il, parce qu’il y avait tellement de virulence dans leurs propos, virulence dans leur allégation que ça donnait l’impression de quelqu’un qui était amnésique.
Comique parce que ce gouvernement a été mis en place il n’ya même pas trois mois encore, et si nous devrons changer de gouvernement tous les trois mois, voyez les répercussions que cela va créer au pays. « Et à jeter un mauvais présage pour un président de la République qui est au pouvoir il n’y a même pas encore un an est très grave, raison pour laquelle j’ai soutenu qu’ils sont amnésiques et comiques. »
Quant à accuser le gouvernement en place « de mauvaise gestion, d’incompétence et le qualifier d’inexpérimenté », Zoumana N’Tji Doumbia fera savoir que, durant cette journée, il n’a vu aucune preuve étayée pour asseoir ces allégations. Donc, donneur de leçons aujourd’hui, le député ne peut admettre cela, selon lui certains membres de l’opposition étaient membres de la commission finances de l’Assemblée de l’époque, mais en aucun cas ils n’ont dénoncé ces dérives de la République.