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Niono : Un gardien de prison victime de sa prisonnière
Publié le jeudi 26 juin 2014  |  Le Canard Déchaîné




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Une femme prisonnière, s’est servie d’un gardien de prison pour prendre la fuite. Condamnée pour avoir assassiné sa coépouse au quartier wacoulani de Siribala (30km de Niono), il y a de cela une année, elle a été déférée à la prison centrale de Niono sise à Koulamba wèrè ou Niono extension à 7km de la ville.

Par la suite, elle séduit le lieutenant K Kéita, l’un des gardiens de la prison, affecté à Niono depuis deux ans. La femme était prête à tout pour arriver à son but. Elle attire d’abord le lieutenant K Kéita, qui, à son tour ne résiste pas à son charme. Pour planifier son évasion, la prisonnière continue à le draguer jusqu’à ce qu’un jour, le lieutenant K Kéita l’invite à sortir ensemble en ville.

Ce qu’il ne fallait pas ! En fait, c’était devenu une habitude pour lui. Ainsi, à chaque période de garde, le lieutenant Romeo ouvre la porte à sa prisonnière, Juliette et ils se rendent en ville pour un rendez-vous d’amoureux. Selon nos sources, toute la ville était finalement au courant de son aventure avec la prisonnière. Généralement, à la campagne, les hommes de tenue sont des demi-dieux et ils font ce qu’ils veulent. Comme le dit l’adage, « La raison du plus fort est toujours la meilleure »

A peine quelques semaines ensemble, le lieutenant a fait une confiance aveugle à la meurtrière, ce qui l’a conduit à l’erreur irréparable. C’est ainsi qu’après ses manœuvres de séduction, au cours d’une nuit, la prisonnière, s’échappe, à l’insu du lieutenant, sans qu’on ne sache comment. Directement, la hiérarchie est informée et on a fait remplacer la prisonnière par le lieutenant K Kéita. Depuis trois mois, il est détenu à la prison de Ségou, en attendant qu’on mette la main sur la meurtrière. Les autorités impliquées dans les recherches, sont sans nouvelle de la meurtrière qui est toujours dans la nature.

Aux dires des proches du lieutenant, la femme du gardien de prison vend maintenant du « djouka » au quartier pour subvenir aux besoins de ses enfants.
A suivre

Aïssata Diarra

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