Les étudiants de la Faculté d’histoire et de géographie (FHG) ont tenu la semaine dernière les activités de la 1re édition de leur Semaine. En ouverture, un exposé du doyen de la FHG, Pr. Famagan Oulé Konaté sur « la gouvernance des universitaire », a retenu les attentions puisqu’il rassurait les étudiants sur la conformité des programmes enseignés avec marché d’emploi.
La 1re édition de la Semaine de l’étudiant de la FHG avait été lancée le 25 juin 2014 pour trois jours. Pendant ces journées, plusieurs activités étaient au menu. Les activités culturelles, sportives, des conférences débats par l’administration et les étudiants. Le lancement a été marqué par un exposé du doyen de la Faculté, Pr. Famagan Oulé Konaté, sur le principal thème de l’événement, la gouvernance universitaire.
Le conférencier Konaté a abord souligné les bases fondamentales de la gouvernance universitaire. Pour lui, les bases légales qui sont les fondements de la gouvernance sont universelles. Ce sont : la liberté académique et l’autonomie. La liberté académique vise les individus qui composent la communauté universitaire, les enseignants, les chercheurs et les étudiants.
L’autonomie, elle, vise le mode administration de d’administration de l’institution universitaire touchant la mise en place des structures, leur fonctionnement et les relations de cette administration avec les autres structures de l’Etat. Il a aussi parlé des relations entre gouvernement et université.
« Dans la mise en œuvre des deux principes fondamentaux, l’Etat à naturellement un rôle à jouer, dans la coordination de l’ensemble du système et un droit de regard, notamment sur les conditions d’agrément, d’accréditation, l’évaluation, la délivrance des diplômes, et la promotion des enseignants », a-t-il précisé.
Cet exposé a été l’occasion, pour le doyen de la FHG, d’informer les étudiants de l’introduction dans leur programme de matières prisées sur le marché d’emploi dès la rentrée universitaire prochaine. « Aujourd’hui, à l’Université de Bamako, les programmes enseignés ne sont pas en phase avec le marché de l’emploi, ce qui explique que l’Université n’a pas été à l’écoute du monde professionnel. Elle s’est renfermée sur elle-même, sur ses valeurs intérieures et a formé des gens, mais dans quelle direction ? Ce n’était pas de notre problème. Et aujourd’hui, il se trouve que des milliers de jeunes ont été formés et déversés sur le marché de l’emploi mais sans qualification sur ce marché de l’emploi.
Aujourd’hui, il y a une prise de conscience pour dire que ce système d’enseignement ne pourra plus continuer. Parce que c’est gâchis pour les parents. Ces parents envoient leurs enfants à l’école pour un mieux-être, ils se sacrifient pour que les enfants deviennent meilleurs et si, au bout de bac+4, les étudiants retournent à la maison sans qualification, ils restent accrochés à leurs parents encore comme dans leurs premiers pas dans la vie, tous ces sacrifices n’auront servi à rien », a déploré le doyen de la FHG.
Il a assuré que les programmes dans le cadre du système LMD ne seront pas conçus simplement par des enseignants mais par les enseignants et les étudiants qui auront leur mot à dire et le marché d’emploi.
Selon le chef département de géographie, Dr. Siaka Fané, cet événement à deux aspects. D’abord c’est tribune à partir de laquelle les problèmes majeurs de la structure peuvent être discutés et un moment festif que permet de communier entre différents acteurs, les étudiants et les professeurs. Il est nécessaire de le renouveler chaque année.
Maliki Diallo
Journées du lycée « LES CASTORS » : Oumou Louise Sidibé ovationnée par ses élèves
Le lycée « Les Castors« a célébré les 27 et 28 juin derniers la fin d’une année scolaire réussie. Le proviseur, fondatrice du groupe scolaire, ex-ministre de la Santé, Oumou Louise Sidibé, a reçu les hommages de ses élèves, nouveaux et anciens.
Dans le cadre des festivités de fin d’année, le lycée « Les Castors », a organisé une série de festivités les 27 et 28 juins, dénommées les Journées du lycée « Les Castors ». Elles ont noté plusieurs activités organisées par des élèves : défilés de mode, danses chorégraphiques, interprétations artistiques. Il faut ajouter à ses activités, des remises de diplômes de reconnaissance aux élèves méritants du troisième trimestre, mais aussi à d’autres personnalités qui ont marqué de leurs empreintes les succès enregistrés par le lycée depuis sa création en 2009.
La cérémonie de clôture tenue le vendredi dernier a enregistré la présence de plusieurs parents d’élèves, des anciens élèves du proviseur Oumou Louise Sidibé.
Les beaux spectacles des élèves et des artistes invités ont été suivis par la remise des tableaux de reconnaissances et des diplômes de mérites à deux personnalités. Il s’agit notamment du surveillant général, Abdoulaye Niang, et du proviseur, Oumou Louise Sidibé, fondatrice du groupe scolaire en 1998, suivi de la création du lycée en 2009.
Le comité pédagogique d’anglais a été récompensé pour ses efforts dans le cadre des activités menées au sein du club d’anglais et de la participation du lycée à un concours inter-école où il a récolté une place honorable.
L’administrateur du lycée, Oumar Ibrahim Touré, a remercié les parents d’élèves pour les efforts déployés dans la conduite des enfants en ces moments difficiles de technologies avancées et remercié les professeurs pour le sacrifice au cours de l’année académique qui vient de s’achever sur une bonne note.
Depuis trois années, le lycée « Les Castors » enregistre des taux de réussite de plus de 80 %. En 2012-2013, l’établissement a pu obtenir trois bourses d’excellence pour ses bacheliers scientifiques. Ils sont présentement en France pour leurs études supérieures.
Ousmane Daou