On se rappelle que Michel Tomi avait été mis en examen, le 20 juin dernier, par un juge d’instruction parisien pour une série d’infractions présumées : « corruption d’agent public étranger « , » complicité de faux et d’usage de faux « , » abus de confiance « , etc. Il avait été remis en liberté contre une caution de 2 millions d’euros.
Au total, une quinzaine d’interpellations avaient été faites dans l’entourage de Michel Tomi, un homme d’affaires qui a fait fortune dans les jeux en Afrique notamment au Mali où il est suspecté d’entretenir des relations d’affaires avec le président IBK. Ce dernier a toujours nié ces allégations.
Toutefois, lorsque ce qu’il convient d’appeler «la nouvelle affaire Tomi» (il a eu de précédents démêlés avec la justice française) a éclaté par le biais d’un article publié en mai 2014 par le journal Le Monde, le gouvernement malien avait diffusé à chaud un communiqué indiquant qu’il se réservait le droit d’y apporter la suite appropriée. Depuis on attend toujours.
Toujours dans ce dossier Michel Tomi, on vient d’apprendre la mise en examen, à la mi-juin, de Philippe Belin, le patron du groupe français « Marck « spécialisé dans la confection d’uniformes et d’équipements militaires. Cette procédure viserait des contrats signés en relation avec Michel Tomi notamment au Gabon. C’est dire que l’affaire se corse.