La capitale burkinabè, Ouagadougou, a été désignée comme ville capitale de la culture islamique pour l’année 2014, dans la zone Afrique, a-t-on appris lundi, de source proche du ministère de la Culture et du Tourisme.
La cérémonie de lancement de la célébration de la culture islamique a eu lieu, samedi à Ouagadougou, autour du thème : «Promouvoir le dialogue social interreligieux, ferment de paix et de cohésion sociale ».
L'activité est organisée par l'Organisation islamique pour l'éducation, la science et la culture (ISESCO), en collaboration avec le ministère burkinabè de la Culture et du Tourisme.
Cette célébration s'inscrit dans le cadre du programme décennal de l'ISESCO des capitales de la culture islam adopté par la 4e conférence islamique des ministres de la Culture.
Le programme, a-t-on appris, vise à renforcer l'unité culturelle et à faire connaître les institutions et les spécificités architecturales, les changements sociaux et environnementaux et l'histoire de l'ISESCO.
L'ISESCO veille à ce que sa participation aux festivités de Ouagadougou, capitale de la culture islamique, revête un caractère particulier. Ainsi, il est prévu un colloque les 1er et 2 juillet au Centre national des archives de Ouagadougou.
Bien d'autres activités telles que l'organisation des journées portes ouvertes du patrimoine islamique à Ouagadougou, la remise du prix ISESCO récompensant le meilleur produit artisanal, celui destiné aux créateurs, sont prévues.
L'ISESCO prévoit en outre, le renforcement des capacités des cadres de la gestion des documents du Centre national de recherche scientifique et technologique (CNRST) et du personnel des secteurs de la jeunesse, de la formation et de l'emploi.
Les activités de l'ISESCO concerneront également le soutien aux femmes post-alphabétisées, l'organisation d'un stage de formation au profit des encadreurs pédagogiques et enseignants en langue arabe et l'organisation d'une réunion d'expert sur les dimensions éthiques de la société de l'information.
Pour le Premier ministre, Béyon Luc Adolphe Tiao, parrain de la cérémonie de lancement, «c'est une réelle fierté pour le Burkina Faso d'abriter cette activité qui traduit une fois encore l'écho de la foi et du désir ardent des différentes communautés de vivre ensemble et de cultiver toujours les vertus du bon voisinage».
