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Le Républicain N° 4890 du 1/7/2014

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Organisation et déroulement calamiteux du Baccalauréat 2014 : La Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire monte au créneau
Publié le mardi 1 juillet 2014  |  Le Républicain




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L’organisation de la session de juin 2014 du baccalauréat malien alimente toujours les débats. Après l’interpellation du Ministre de l’éducation nationale, Mme Togola Jacqueline Marie Nana par la commission éducation de l’Assemblée nationale, en sa qualité de partenaire technique et social de l’école malienne, le Bureau exécutif national de la Coordination des syndicats de l’enseignement secondaire (Ben-Coses), a décidé de ne pas rester indifférent à une telle situation. Dans une déclaration signée par son secrétaire général, Bréhima Kiba Samaké, il fustige à son tour, l’organisation et le déroulement calamiteux des épreuves du baccalauréat 2014.

« Le BEN-COSES invite les plus hautes autorités de notre système éducatif à tirer tous les enseignements de cette débâcle sans précédent dans l’histoire du Baccalauréat malien et insiste sur le fait que les autorités compétentes en charge de l’éducation à situer toutes les responsabilités de ce sabotage et à mettre notre école à l’abri des manœuvres politiciennes ». C’est par ces propos que le BEN-COSES a terminé sa déclaration. Mais auparavant, il s’est dit attristé du retard énorme et le décalage important (deux à trois heures) entre le début des épreuves dans les différents centres d’examen.

Avant de s’indigner que des sujets différents de la même discipline pour la même série (cas de la série TLL), aient été différemment traités selon les centres d’examen. Toute chose qui constitue, selon la COSES, une violation de l’arrêté n°2014/1385/Men-Sg du 7 juin 2014 qui stipule en son article 35 qu’il est proposé aux candidats de la série TLL trois sujets au choix: une dissertation, un commentaire composé et une contraction de texte. Idem, selon le constat de la COSES dans la série TS-ECO et STG où les candidats ayant composé en économie le mardi 10 juin 2004 n’ont eu droit qu’à un seul sujet.

« Ce qui est contraire aux dispositions de l’arrêté qui précise toujours en son article 35 qu’il est proposé aux candidats des séries TS-ECO deux sujets au choix en économie », dira la COSES. La coordination des syndicats a aussi indiqué que des candidats des mêmes séries ayant composé le vendredi 13 juin 2014 dans les mêmes disciplines ont joui de ce droit. Ce fait crée à pour lui, une disparité entre les candidats des mêmes séries. La COSES s’est également étonné du fait que dans certains centres d’examen, les présidents des centres n’ont reçu qu’une partie du sujet sur une feuille volante qu’il devait lui-même photocopier par ses propres soins et occuper les candidats en attendant l’autre moitié du sujet qui est souvent arrivée avec deux heures de retard (cas de la série TAL).

Dans la même dynamique, la Coses s’est dite abasourdie que des enveloppes contenant les copies des candidats soient restées deux jours à la charge de certains présidents de centre avant d’être réceptionnées par les services appropriés, et de l’absence d’un service de réception des copies dans certaines académies (service confié aux gardiens des lieux dans certaines académies).

Au regard du retard qui a persisté trois jours sur les quatre que durent les épreuves du Bac, du choix des sujets proposés qui n’a pas respecté le caractère national du Bac, de ces manquements graves avérés dans l’organisation du Bac 2014 qui ont sérieusement entamé la moralité et la crédibilité de tout le processus du Bac, le Ben-Coses invite les plus hautes autorités du système éducatif malien à tirer tous les enseignements de cette débâcle sans précédent dans l’histoire du Baccalauréat malien et de situer toutes les responsabilités de ce sabotage afin de mettre notre école à l’abri des manœuvres politiciennes.

Hadama B. Fofana





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