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Les États africains veulent négocier les fonds d’adaptation en tant que bloc
Publié le mercredi 2 juillet 2014  |  Xinhua


© Autre presse par DR
Richard Lesiyampe, secrétaire principal du Kenya à l`environnement et aux ressources naturelles


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NAIROBI - Les pays d'Afrique sub- saharienne cherchent une approche unie pour négocier les fonds d' adaptation climatique, ont déclaré mardi des décideurs politiques et experts.

"Les pays d'Afrique ont renouvelé leur engagement à faire face aux questions d'adaptation aux changements climatiques. Il y a un consensus sur le renforcement des liens entre gouvernements et acteurs non-étatiques pour assurer la réalisation des objectifs de

financement", a déclaré le secrétaire principal du Kenya à l' environnement et aux ressources naturelles, Richard Lesiyampe.

Les hauts responsables politiques et experts réunis ont discuté de stratégies innovantes pour obtenir des financements climatiques auprès des institutions multilatérales.

La mauvaise coordination et la disparité des politiques adoptées ont sapé la capacité des pays africains à négocier des fonds d'atténuation et d'adaptation.

M. Lesiyampe a appelé les pays africains à harmoniser leurs instruments politiques et réglementaires pour renforcer la capacité de négociation.

"Les agences de mise en oeuvre nationale devraient rationnaliser leurs modalités de développement et de mise en oeuvre des projets. Nous devrions apprendre les uns des autres afin de veiller à ce que les programmes d'adaptation soient mis en oeuvre à la lettre", a déclaré M. Lesiyampe.

Les pays africains n'ont qu'une représentation marginale dans les fonds de protection du climat et de l'environnement, ce qui entrave leur capacité à accéder à l'argent et aux technologies nécessaires pour s'adapter aux conséquences négatives du réchauffement climatique.

"L'adaptation est une priorité pour l'Afrique, qui risque d'être fortement exposée et vulnérable en raison de sa dépendance à des secteurs sensibles au climat comme l'agriculture, le tourisme et la foresterie", a déclaré M. Lesiyampe.

Le réchauffement des températures est un mauvais signe pour les trajectoires de croissance en Afrique sub-saharienne, a-t-il mis en garde.

Les pays d'Afrique sont éligibles pour demander à bénéficier des fonds d'adaptation administrés par la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

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