La Faculté de droit privé (Fdpri) de l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) a cessé de délivrer les diplômes aux étudiants depuis environ deux semaines. Cette cessation, selon nos informations, est intervenue du fait que depuis l’existence de la Fdpri, les administrateurs délivraient les diplômes dont la mention portait le nom de l’ex-Fsjp (Faculté des sciences juridiques et politiques), qui est une chose anormale au regard de la loi. Autrement dit, la Fsjp est caduque.
Depuis la scission de l’Université de Bamako en quatre entités, à l’issue de laquelle l’Usjpb est composée de trois Facultés dont deux Facultés actuellement opérationnelles, à savoir, la Faculté de droit Public (Fdpu) et la Faculté de droit Privé (Fdpri), les noms ont donc changé. Ainsi, depuis que cette scission a été effectuée, juridiquement, la loi qui a créé la Fsjp, est abrogée. Et, la nouvelle loi de novembre 2011 qui a autorisé la création des Universités dont celle de l’Usjpb, est celle-ci qui a ses effets. Donc, au niveau de la Fdpri, les diplômes délivrés sur lesquels il est écrit la Fsjp, ne sont plus valables. Par contre à la Fdpu, cette erreur n’a pas été commise.
Eu égard à cette situation, les administrateurs actuels ont opté de cesser la délivrance de ces diplômes avec cette erreur très grave juridiquement.
La question qui taraude aujourd’hui les esprits est de savoir comment le problème sera réglé avec les diplômes qui ont été délivrés avec mention «Fsjp», il y a de cela trois ans de cela. Les détenteurs de ces diplômes n’auront-ils de problèmes dans l’avenir? Comment des hommes de droit peuvent commettre une telle erreur ? Seules les autorités compétentes peuvent répondre à ces inquiétudes. De toutes façon, il urge qu’une solution idoine soit trouvée pour soulager les intéressés.
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Seydou Karamoko KONÉ
Promotion de l’excellence en milieu scolaire
L’AJDS et le CAST en font leur priorité
Pendant cinq années d’affilée, l’Association des Jeunes pour le Développement de Sangarébougou (AJDS) évoluait seule pour donner des prix aux meilleurs élèves des classes 6ème et 9ème année. Pour la sixième édition qui restera à jamais gravé dans les annales, l’AJDS a désormais comme partenaire, le Club des amis de Mohamed Salia Touré (CAST), non moins président de la CNJ. L’événement a rassemblé plusieurs cadres de la commune dont le représentant du maire, Oumar Cissé ; Issouf Keïta, président d’AJDS ; Bocar Maiga, coordinateur CAST Sangarébougou…
La cérémonie a débuté par le discours de Issouf Keïta, président d’AJDS. «C’est avec une grande fierté que je me retrouve une fois de plus en face de vous pour la cause de l’éducation qui est au début et à la fin de tout action humaine», a-t-il introduit. Avant de préciser qu’ils sont heureux d’accueillir le CAST. «Nous avons les mêmes visions et les mêmes objectifs. Ensemble, nous allons désormais organiser la rencontre annuelle qui aura pour but d’encourager nos frères et sœurs méritants de la commune’», a-t-il conclu.
Après, c’est le coordinateur de CAST Sangarébougou en la personne de Bocar Maiga qui prendra la parole. Il a tout d’abord confirmé les propos du président de l’AJDS par rapport à leurs visions et objectifs communs. Après quoi, il a vivement salué l’initiative qui consiste à encourager l’excellence au niveau de leurs localités. «Au non du président de la CNJ et en mon nom propre, nous promettons de maintenir le partenariat avec nos frères de l’AJDS, pour la bonne marche de Sangarébougou», a-t-il dit en guise de conclusion.
Après ces discours, la remise des prix a commencé avec les élèves de la 6ème année. A ce niveau, le 3ème prix a été donné par Tierno Diallo vice-président du CAST à Mlle Zeinabou Maiga de l’école Convergence. Le second prix fut donné par Diabaté à Mahamadou Wagué de l’école Espoir. Le gros lot fut remporté par Mahamadou Doucouré de l’école Nassin Diourté. Et c’est Cheick Chérif Traoré, directeur de l’école Espoir qui lui a remis son prix.
Au niveau de la 9ème année, Moise N Berthé de l’école Nassin Diourté fut le 1er. Il a reçu son cadeau des mains du maire Oumar Cissé. Le 2ème prix a été remporté par Aminata Koriko de l’école Espoir. C’est Baby du Cap qui à remis ce prix. Et enfin, le 3ème prix a été donné par Bocar Maiga du CAST à Mlle Mariam Camara de l’école ACDS.
Le représentant du CAP de Sangarébougou, Baby ; le représentant le maire de Sangarebougou, Dr Oumar Cissé et Cheick Chérif Traoré, directeur de l’école Espoir ont chacun salué l’initiative à sa juste valeur. A noter qu’une attestation de participation a été donnée à tous les participants au concours.
KANTAO Drissa
