Depuis qu’il a hérité du département des Mines, Boubou Cissé s’est fixé comme objectif principal, de faire du secteur des mines un véritable levier du développement économique et social. Sa vision du secteur minier, c’est d’opérer la transformation structurelle de l’économie malienne en utilisant les ressources minières comme catalyseur d’une croissance multisectorielle inclusive et faire du Mali un pays émergent d’ici 2018.
Tout d’abord, dans l’agenda 2014 du ministre des Mines, plusieurs actions devraient se concrétiser. Il s’agit entre autres, de la poursuite de la recherche minière, de la relance de la prospection pétrolière et la mise en œuvre du plan d’action de diversification de la production minière adopté par le conseil des Ministres du 14 mars 2012 ; de la création de l’Ecole Africaine des mines (Eam) ; de la poursuite de l’assistance à l’orpaillage et l’exploitation minière à petite échelle à travers le projet Atopfer et la tenue du forum national sur la problématique de l’orpaillage. La liste n’est pas exhaustive…
Pour avoir une économie émergente, le ministre Cissé envisage d’articuler, dans le domaine des Mines (comme mentionné dans la Déclaration de politique générale), ses actions autour de la mise en œuvre d’une stratégie de développement industriel basée sur l’exploitation et la valorisation des substances minérales autres que l’or et la sécurisation des sites minier ; le développement et l’encadrement de l’orpaillage, la mise en place d’un mécanisme de financement des petites mines et la création de couloirs d’orpaillage.
Au vu des prouesses annoncées dans le secteur des mines, sous la houlette du ministre Boubou Cissé en 2013 (on parle de 7,1% de contribution au Pib ; une production de 50 tonnes d’or et 218 milliards de F Cfa versés au trésor public); on peut se réjouir du travail abattu.
A.Touré
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