Reçu à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de loi portant création de la Cellule d’Appui à la Valorisation des sous-produits d’abatage, Dr Bocary Treta ministre du Développement Rural s’est prononcé sur l’état des abattoirs au Mali.
Se prononçant sur les abattoirs du Mali, le ministre Tréta a laissé entendre que, le Mali n’est pas fier de l’état de ses abattoirs.
Le constat selon lui est amer car l’essentiel de la viande sur le marché est fourni en dehors des abattoirs.
Comme exemple, Dr Borary Téréta a laissé entendre que pendant ce mois de carême, ou la majorité de la population est musulmane, les animaux sont pour la plupart abattus clandestinement car, sans contrôle.
Concernant le prix de la viande, il a laissé entendre que les Maliens doivent être rassurés par la maitrise des prix par le gouvernement.
S’agissant des abattoirs, il explique que « Nous avons quelques abattoirs qui ont un taux de couverture faible. Aussi, nous n’avons pas un seul abattoir conforme aux normes pour abattre des animaux et exporter la viande. ».
Selon lui, il y a un grand projet d’abattoir à Sikasso, Mopti et la réhabilitation de l’abattoir frigorifique de Sabalibougou.
A l’en croire, il n’y a pas de statistiques viables sur la part des sous-produits d’abatage sur l’économie. Mais une vaste opération de recensement va être bientôt lancée pour faire le point. Car les chiffres disponibles ont à prendre avec des pincettes.
« Aujourd’hui, il n’y a pas un seul abattoir qu’on peut visiter au Mali et ressortir satisfait. Malgré les efforts qui ont été faits à Sabalibougou, cet abattoir déverse ses déchets dans le canal de Baguinéda. Toute chose qui nuit à l’environnement », a-t-il indiqué.
Concernant les sous-produits de l’élevage, il dira qu’ils sont très mal encadrés alors qu’ils constituent un maillon important de l’économie.
G. Diarra