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2014, année de lutte contre la corruption : Après l’espoir, l’heure des interrogations
Publié le vendredi 4 juillet 2014  |  Le Tjikan




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Comme animé d’une réelle volonté de rompre avec son prédécesseur, Amadou Toumani Touré, le nouveau locataire de Koulouba, Ibrahim Boubacar Keïta, a décrété, 2014, année de lutte contre la corruption. Mais plusieurs mois après la remise officielle du dernier rapport du Bureau du vérificateur général, Amadou Ousmane Touré, le Dg du PMU-Mali et certains de ses collaborateurs ont été les seuls à être inquiétés jusque là. Rupture, dans quel sens ?

«Je le dis avec force et conviction, je suis déterminé de toute mon âme à organiser implacablement la lutte contre la corruption sur la base d’un principe intangible : « TOLÉRANCE ZÉRO », sans aucune exception. Le Mali a trop longtemps saigné, il est temps d’arrêter l’hémorragie », disait le président de la république, Ibrahim Boubacar Keïta, avec un ton empreint d’une rare fermeté. C’était il y a plusieurs mois, à l’occasion de la remise officielle du dernier rapport annuel, produit au titre de l’année 2012, par le Bureau du vérificateur général, Amadou Ousmane Touré. Mais aussi, lors de ses rencontres avec les Maliens de la diaspora, le président IBK, ne se privait jamais de l’occasion pour véhiculer les mêmes messages avec le même ton de fermeté. La dernière en date, c’était au Maroc. L’écrasante majorité des Maliens, ou du moins les 77% des Maliens qui lui ont accordé leur confiance pour la magistrature suprême, croyait aux propos du nouvel homme fort du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, comme des paroles révélées. Ils n’ont peut être pas tort d’y croire ! Sauf que, plusieurs mois après la remise officielle du dernier rapport du vérificateur général, plusieurs dossiers de corruption dorment encore dans les tiroirs, comme si on était encore sous le règne de son prédécesseur. Sur les 50 milliards de manque à gagner décelés, par le rapport 2012 du Végal, seul le Pari Mutuel Urbain (PMU) par l’entremise de son PDG et certains de ses collaborateurs ont été jusque là inquiétés. Questions : qu’est ce qui ralentit, le processus ?
Comme son prédécesseur IBK, va-t-il se servir de ce rapport comme moyen de pression contre ses détracteurs?
La question est d’une importance capitale. Car, le Changement ou la rupture promise et jurée par le ‘’Kankélétigui’’ peine toujours à se concrétiser. Et depuis, que de valse de sulfureux dossiers. Au nombre desquels les contrats mal négociés, l’achat d’aéronef, l’amitié avec l’homme d’affaire français, Tomy, le Corse.
‘’Tolérance Zéro’’ semble être jusque là une vaine menace!
Lassina NIANGALY

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