Si la souffrance avait un visage, les usagers du Gabriel Touré l’auraient vue. En effet depuis quelques semaines plusieurs produits de première nécessité sont en rupture de stock dans cet hôpital dit de 3ème référence. Tenez-vous bien les gants, le coton et même l’alcool sont devenus des produits rares dans cet établissement.
Une situation désagréable qui contribue à la détérioration des conditions de travail des praticiens et cause des préjudices aux patients. Un praticien nous confirme que les patients sont obligés d’aller acheter des gants, de l’alcool et même du simple coton. Ces ruptures ont provoqué l’arrêt des interventions chirurgicales au niveau du service urologie. C’est la semaine dernière que cette unité a repris ses activités chirurgicales. Malgré tout la rupture persiste dans d’autres services de l’établissement. Selon certaines sources ces ruptures sont dues à la lourdeur des procédures administratives ce qui fait que l’hôpital ne parvient pas à s’approvisionner correctement. Un autre de rétorquer en soulignant que ces ruptures sont dues à la mauvaise gestion des ressources générées par l’hôpital.
Deux agents dérobent 13 millions en trois mois dans les caisses
Pour preuve deux agents, Mamadou Lamine et Toumani Diallo caissiers de leur état ont dérobé en trois mois environ 13 millions de F CFA. De sources proches du dossier ces agents ont été suspendus pour le moment. Le manque à gagner a été décelé par l’Agence nationale de télésanté et d’informatique médicale ANTIM qui a installé les logiciels Open Clinic pour minimiser la fraude au niveau du bureau des entrées. La question qu’on a le droit de se poser est de savoir pourquoi les autres structures sanitaires ne sont pas confrontées à ce même problème. En tout cas le ministère de la Santé et de l’hygiène publique est fortement interpellé afin de trouver une solution pérenne au cas Gabriel Touré.