Dakar (Sénégal) - Plus de 500 morts causés par l’épidémie de fièvre Ebola ont été recensés à travers l’Afrique de l’ouest, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Citant des officiels de la santé de la sous-région, l’OMS a indiqué dans un communiqué publié mardi que depuis le 3 juillet, 5 personnes au moins sont mortes de cette maladie, portant le nombre total de morts à 518.
L’OMS a par ailleurs averti que l’épicentre de l’épidémie d’Ebola couvre trois pays voisins : la Guinée, le Libéria et la Sierra Léone, avec 50 nouveaux cas confirmés de la maladie.
Sur la base de chiffres fournis par les ministères de la Santé de ces trois pays, l’OMS a déclaré que 844 cas avaient été signalés depuis la fin du mois de janvier, lorsque l’épidémie de fièvre Ebola a fait son apparition.
Selon l’OMS, la transmission du virus responsable de la maladie se fait essentiellement à travers le contact avec les victimes traitées à domicile et à travers les interactions lors des funérailles des personnes mortes de la maladie.
Un citoyen américain qui a contracté une mystérieuse maladie durant son séjour en Guinée et en Sierra Léone voisine est actuellement examiné par les autorités sanitaires ghanéennes qui craignent une infection par le virus de la fièvre Ebola.
La Guinée, la Sierra Léone et le Libéria sont en proie à une épidémie de fièvre Ebola qui a déjà fait près de 500 morts depuis l’apparition de la maladie en janvier dernier.
Le ministère ghanéen de la Santé a confirmé dans un communiqué publié lundi qu’un citoyen américain dont le nom a été tenu secret avait été mis en quarantaine dans une clinique de la capitale Accra, pour lui faire subir des tests pour la fièvre hémorragique très contagieuse.
Les officiels de l’ambassade des Etats-Unis à Accra ont déclaré avoir été dûment informés de la décision des autorités sanitaires ghanéennes de faire des examens sur leur compatriote, sans donner plus de détails.
Depuis le mois d’avril, les agents de santé au Ghana font des tests sur tous les cas suspects de fièvre Ebola, mais jusque-là, aucun suspect n’a été testé positif pour ce virus qui cause de la forte fièvre accompagné de vomissements de sang.
Cette histoire survient moins d’une semaine après que les ministres ouest africains de la Santé se sont réunis à Accra pour élaborer une stratégie pour prévenir la propagation de cette maladie contre laquelle il n’existe ni vaccin ni médicament.
Les délégués à cette rencontre ont convenu qu’il fallait mobiliser dix millions de dollars pour contenir la propagation du virus Ebola dans la sous-région.
Même si les principaux foyers de l’épidémie sont signalés en Guinée, au Libéria et en Sierra Léone, il y a des craintes de voir la maladie s’étendre à d’autres pays de la sous-région.
Le Sénégal avait brièvement fermé sa frontière avec la Guinée, alors que la Gambie voisine avait temporairement interdit en mai, tous les vols en provenance de la Sierra Léone.
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