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Le Républicain N° 4895 du 8/7/2014

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Abdoulaye Diop, ministre des affaires étrangères du Mali : « Le Mali est disposé à négocier sur la base de l’accord de Ouaga…»
Publié le mercredi 9 juillet 2014  |  Le Républicain


© aBamako.com par mouhamar
Le ministre malien des affaires étrangères, de l’intégration régionale et de la coopération internationale rencontre la presse (nationale et internationale)
Bamako, le 20 juin 2014 au grand hôtel. Le ministre malien des affaires étrangères, de l’intégration régionale et de la coopération internationale, son excellence monsieur Abdoulaye DIOP a rencontré la presse (nationale et internationale) au tour d` un déjeuner convivial, en vue de faire le point des activités réalisées ces derniers mois par département .


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En prélude au sommet de la CEDEAO qui se tiendra du 9 au 11 juillet 2014 à Accra, le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la coopération internationale du Mali, Abdoulaye Diop a assisté à la réunion de la 32ème session du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO. En présentant l’évolution de la situation politique et sécuritaire au Mali, le ministre est revenu sur la volonté du gouvernement de trouver une solution définitive à la crise par la voie du dialogue. L’objectif pour le Mali, selon Abdoulaye Diop, est d’aboutir à un Accord de paix global et définitif qui respecte l’Unité nationale du Mali, son intégrité territoriale et le caractère laïc que la République.

« Ce processus de négociations, que nous voulons totalement transparent et inclusif, n’aurait pas été envisageable sans l’Accord de Ouagadougou qui demeure, avec les Résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, la base pour toute solution de sortie de crise », a indiqué le ministre Abdoulaye Diop. Selon lui, le Gouvernement du Mali a toujours affirmé sa volonté de trouver une solution définitive à la crise par la voie du dialogue. « C’est à ce titre que le Président de la République Son Excellence Ibrahim Boubacar KEITA a nommé un Haut Représentant pour le Dialogue Inter-maliens qui a pour mission de faciliter le processus politique par la signature d’un accord de paix définitif…

Dans le même registre, je rappelle l’adoption, le 19 mars 2014, par l’Assemblée Nationale, de la loi portant création de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation », a-t-il déclaré. Avant de signaler que dans le cadre des efforts de coordination des pays voisins, trois réunions de concertation de haut niveau sur le processus de dialogue inter-malien avec la participation de la Mauritanie, du Tchad, du Niger, de l’Algérie et du Mali, se sont également tenues. Il ajoutera que tous ces efforts ont permis la signature le 9 juin 2014 de la Déclaration d’Alger par les groupes armés suivants : le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA).

Trois autres groupes armés ont signé la Plateforme d’Alger le 14 juin 2014, il s’agit du Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA), de la Coordination des Mouvements et Forces Patriotiques de Résistance (CM-FPR) et de la Coalition du Peuple pour l’Azawad (CPA). « Par cet acte, les différents groupes armés se sont engagés à favoriser le dialogue en vue d’un règlement pacifique et définitif de la crise », a-t-il dit. Abdoulaye Diop, dans son discours, indiquera que les consultations en cours, avec la facilitation de l’Algérie, vont se poursuivre les 15 et 16 Juillet, en y associant les Nations Unies, l’Union Africaine, la CEDEAO et tous les acteurs déjà impliqués dans la médiation et la facilitation.

« L’objectif pour le Mali est d’aboutir à un Accord de paix global et définitif qui respecte l’Unité nationale du Mali, son intégrité territoriale et le caractère laïc que la République », a-t-il expliqué. Avant de rappeler que ce processus de négociations n’aurait pas été envisageable sans l’Accord de Ouagadougou qui demeure, avec les Résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, la base pour toute solution de sortie de crise.
Madiassa Kaba Diakité

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