La Syrie, les Roms semblent occuper toute l’activité médiatique de cette fin d’été... Pourtant, Paris a un rôle essentiel à jouer dans la résolution de la crise au Mali.
Le drapeau blanc frappé d’une arme automatique, d’un sabre et du Coran, flotte sur Tombouctou, Gao, et tout le nord-est malien tombé aux mains des islamistes d’Ansar Dine et d’Aqmi.
On y coupe désormais la main des voleurs, on y lapide les femmes adultères, on y détruit des mausolées, sous l’œil distrait de la communauté internationale, obnubilée par le conflit syrien.
Début avril, avant de quitter le ministère des Affiares étrangères, Alain Juppé avait dénoncé le «péril islamiste» que feraient courir les djihadistes armés dans cette région du Sahara, grande comme la France. Depuis, c’est le silence radio.
Raison officielle de cette discrétion, la présence dans la région de six otages français, deux enlevés au Mali et quatre au Niger par des islamistes.... suite de l'article sur Slate Afrique