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Crises malienne et Bissau Guinéenne : La Cédéao veut sévir contre les perturbateurs
Publié le lundi 7 mai 2012   |  Le Debat


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© Getty Images par DR
Début du sommet ouest-africain sur les crises au Mali et Guinée-Bissau
Dakar, Sénégal, 03 Mai 2012


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La Cédéao a organisé le jeudi 3 mai 2012 à Dakar un sommet extraordinaire sur la situation de la sous-région. Elle a décidé à l’issue de ses travaux de corser ses sanctions à l’encontre des juntes en Guinée-Bissau et au Mali.

Si pour la Guinée-Bissau, l’organisation sous-régionale a exhorté l’Assemblée nationale de ce pays de se réunir pour élire un nouveau président intérimaire pour une période de transition de 12 mois, un intérim qui sera soutenu par un déploiement des troupes militaires, au Mali, les chefs d’Etat et de gouvernements ouest-africains sont disposés à déployer une force d’intervention si les autorités actuelles en font la demande.

La Cédéao a décidé aussi de mettre un terme à l’attitude de défiance des deux juntes militaires au Mali et en Guinée-Bissau qui ont confisqué le pouvoir dans ces deux pays. A l’issue de son mini sommet marathon à l’initiative du Sénégal de Macky Sall, la communauté renforce les sanctions qu’elle avait déjà prises contre ces pays. Pour le Mali où la situation politique se dégrade depuis le coup d’Etat du 22 mars, la conférence des chefs d’Etat a instruit de préparer la force de la Cédéao en attente pour un déploiement immédiat. Elle exhorte également les militaires à se consacrer juste à leur rôle de défendre l’intégrité territoriale. Elle a toutefois averti toute personne qui déstabilisera la transition. Celle-ci s’exposera à des sanctions, dira le sommet.
Pour ce qui concerne les voltes-faces de la junte bissau-guinéenne qui retarde le rétablissement de l’ordre constitutionnel, la Cédéao a exigé la libération de toutes les personnes encore illégalement détenues depuis le coup d’Etat militaire du 12 avril dernier. Pour organiser la transition dans ce pays, l’organisation sous-régionale a exigé le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale par un vote pour que son nouveau président puisse assurer correctement les fonctions d’intérimaire pour 12 mois.
De même, la Cédéao a recommandé au parlement Bissau-guinéen de désigner un premier ministre par consensus. Un Premier ministre qui aura également tous les pleins pouvoirs pour conduire un gouvernement de large ouverture. Le mini-sommet de Dakar a tenu à préciser que ce nouveau président de la Guinée Bissau et le Premier ministre ne seront pas candidats à la prochaine présidentielle. Aussi pour sécuriser la transition, l’organisation va déployer une force ouest-africaine qui va remplacer les soldats angolais présents dans ce pays depuis 2011. Le sommet a aussi maintenu les sanctions diplomatiques économiques et financières décidées dimanche dernier et qui le resteront jusqu’à l’application par les protagonistes des décisions prises par l’organisation.

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