Les préparatifs pour démarrer l’année scolaire en toute beauté continuent de faire débat au ministère de l’Education nationale. Après les directeurs d’Academie, le ministre Adama Ouane a rencontré les syndicats d’enseignant le mardi dans l’après midi. Un seul point était inscrit à l’ordre du jour. Il s’agit de la proposition du calendrier provisoire de la rentrée scolaire.
Les syndicats de l’éducation nationale ont répondu massivement à l’appel du ministre de l’Education et de l’alphabétisation, Adama Ouane pour échanger sur le chronogramme provisoire de la rentrée 2012-2013. Le ministre a soutenu que cette rencontre rentre dans le cadre des consultations et du dialogue politique entre tous les acteurs intervenant pour la bonne marche du système éducatif. « Un tournant décisif et un moment important dans la vie de l’école malienne. Nous voulons que tout le monde soit à bord » a dit le ministre. Qui ajoute que nous devons tous nous engager pour que la rentrée soit sereine et pour que nous puissions ensemble aborder tous les problèmes de l’école et les résoudre dans la concorde.
Je suis satisfait d’avoir eu des oreilles attentives au niveau de tous les partenaires de l’école qui malgré des revendications justifiées et nonobstant les difficultés d’ordre matériel au niveau des écoles et programme de formation se mobilisent comme ils peuvent. Par rapport aux revendications des syndicats acceptées et signées par son prédécesseur d’alors Salikou Sanogo, le ministre Ouane indiquera qu’elles seront reconduites. Il a tenu à préciser qu’en raison des difficultés du moment, l’Etat ne sera pas en mesure de répondre à une enveloppe aussi massive. Il a affirmé qu’une partie sera épongée. « Nous ferons de notre mieux. Lorsqu’il y aura de l’argent, il sera partagé. Mais à l’heure où nous sommes, nous devons partager les peines et c’est dur pour tout le monde » a averti le ministre.
Par rapport au chronogramme provisoire fixé par le département de l’éducation, le Secrétaire général du SNEC, Tibou Telly, à fait montre de ses préoccupations.
Selon lui, la rentrée ne pourra pas être effective à la date prévue pour raison de session spéciale en début du mois d’octobre. D’autres difficultés signalées ont trait à l’occupation de certains établissements par les sinistrés des inondations et des déplacés du nord du Mali. S’y ajoutent les orientations et la non élaboration des programmes des classes de 11e année. Tant de difficultés soulevées par Tibou Telly qui pourront retarder la rentrée scolaire. C’est pour quoi, il a fait une contre proposition en vue d’avancer si possible la rentrée à partir du 27 novembre. Le ministre a pris bonne note et rassure que toutes les propositions seront analysées pour une rentrée sereine.