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L’Indépendant N° 3540 du 10/7/2014

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Pour un règlement définitif de la crise du Nord : Sabati 2012 demande des solutions alternatives au cas où les négociations échoueraient
Publié le jeudi 10 juillet 2014  |  L’Indépendant


© aBamako.com par Dia
Législatives 2013 au Mali: Le Mouvement SABATI 2012 se forme
Bamako, le 29 Septembre 2013 au CICB. Le Mouvement SABATI 2012 a ouvert un atelier de formation à l`endroit de ses militants, sur le thème " Quel député pour un Mali nouveau ". La cérémonie a été présidée par son président , M. Moussa Boubacar BAH.


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Les responsables du Mouvement Sabati 2012 s’apprêtent dans les tout prochains jours à rencontrer tous les états-majors des partis politiques de la majorité et de l’opposition en vue d’arrondir les angles face aux revendications belliqueuses des rebelles du MNLA.

L’objectif de ces rencontres avec la classe politique est de chercher leur adhésion massive afin de couper court aux allégations des responsables des groupes armés auprès de certaines chancelleries occidentales. Selon le président de Sabati 2012, les rebelles ont deux revendications principales. La première est beaucoup plus politique, car elle est relative au développement des régions du Mali. La deuxième revendication est plutôt axée sur des considérations religieuses. Pour mettre à nu les contre-vérités véhiculées par les groupes armés qui sévissent dans la partie septentrionale du Mali, les responsables du mouvement Sabati 2012 demandent à tous les Maliens de s’unir afin de montrer à la communauté internationale que la question du développement n’est pas régionale, mais plutôt globale. Pour Moussa Boubacar Ba, sans une mobilisation citoyenne, les autorités maliennes peuvent céder à la pression de la communauté internationale.

Il a aussi demandé au gouvernement malien qu’avant toute négociation avec les groupes armés, de chercher des alternatives au cas où celle-ci échouerait. Il a aussi fustigé la position des chefs d’État de la CEDEAO les accusant de mener une politique de deux poids et deux mesures par rapport à la résolution de la crise malienne.

En effet, selon lui, au lendemain du putsch du 22 mars 2012, des sanctions ont été prises contre les auteurs alors que les responsables des groupes rebelles ont été ménagés. À ses dires, les rebelles qui ont pris des armes pour déstabiliser un État membre de la CEDEAO sont libres de leur mouvement dans l’espace ouest-africain. Pour resserrer l’étau autour d’eux, il propose aux Chefs d’État de la CEDEAO d’interdire aux rebelles de se déplacer dans l’espace et de procéder à un gel de leurs avoirs. Selon lui, ces mesures contribueront à apaiser davantage la crise et à faciliter les efforts des amis du Mali dans la recherche d’une solution de sortie de crise.

Il a aussi déclaré que dans les tout prochains jours, le mouvement Sabati 2012 compte organiser avec toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays, une journée de la colère.

Et ce, pour montrer à la communauté internationale la position du peuple malien.
Boubacar PAITAO

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