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L’Algérie propose d’accueillir une réunion sur le Mali le 16 juillet
Publié le jeudi 10 juillet 2014  |  AFP


© Présidence du Faso par DR
Crise malienne: Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra chez le president du Faso, Blaise Compaoré
Mercredi 9 juillet 2014. Burkina Faso


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Le ministre des Affaires étrangères
algérien Ramtane Lamamra a proposé mercredi soir à Ouagadougou la tenue le 16
juillet à Alger d'une réunion régionale sur la crise au Mali, qui dure depuis
plus de deux ans.
"Nous proposons de lancer la phase initiale du dialogue inclusif
intermalien le 16 juillet à Alger en présence des ministres de pays de la
région", a déclaré M. Lamamra, à l'issue d'une rencontre avec le président
burkinabè Blaise Compaoré.
"Notre rôle est (...) de permettre aux Maliens eux-mêmes de se parler
directement et d'envisager les solutions les plus à même de les aider", a-t-il
poursuivi.
L'Algérie impose de plus en plus sa voix dans la médiation du conflit
malien, au détriment du Burkina Faso, dont le président Blaise Compaoré fait
office depuis 2012 de médiateur de la Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dans cette crise.
L'Algérie et le Burkina, un pays qui, selon le ministre algérien, a joué
"un rôle éminent" dans le "soutien au dialogue", sont "sur la même longueur
d'onde" concernant le Mali, a assuré Ramtane Lamamra, louant la
"complémentarité" des approches burkinabè et algérienne.
"La stabilité et la sécurité du Mali sont indissociables de celles de nos
deux pays", a-t-il affirmé, promettant que Burkina et Algérie allaient
"conjuguer (leurs) efforts" et "capitaliser" sur leurs expériences dans la
promotion de la paix au Mali.
Fin juin, M. Compaoré, en visite dans ce pays, s'était dit confiant dans
une solution pacifique aux conflits qui l'agitent car "les Maliens veulent se
réconcilier".
Le nord du Mali a connu en mai un brusque regain de tension entre des
groupes armés de la région de Kidal, bastion de la rébellion touareg, et
l'armée malienne, qui se sont affrontés pendant plusieurs jours dans des
combats meurtriers.
Un cessez-le feu avait été obtenu le 23 mai par le chef de l'Etat
mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président en exercice de l'Union
africaine (UA), respecté à ce jour.
Des pourparlers informels entre les groupes armés et le gouvernement malien
ont eu lieu depuis à Alger. L'ouverture de négociations formelles était déjà
prévue mi-juillet dans la capitale algérienne.
str-jf/mba

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