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L’Essor N° 17720 du 11/7/2014

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Mali – BAD : La stratégie pays 2015-2019 passée au peigne fin
Publié le vendredi 11 juillet 2014  |  L’Essor


© aBamako.com par mouhamar
Conference de presse de Christine LAGARDE
Bamako, le 10 janvier 2014 (hôtel Salam). Au terme de sa visite de 3 jours au Mali, la Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) Mme Christine LAGARDE a tenu un point de presse conjoint avec le ministre de lÉconomie et des finances pour un tour d`horizon sur les activités qu`elle a eu a effectuer en terre malienne.Photos de MME BOUARE Fily SISSOKO, ministre de lÉconomie et des Finances du Mali.


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Notre pays et l’institution financière africaine évaluent les performances de leur coopération et se penchent sur les principaux défis et opportunités de développement .

Coordination et programmation sont des principes cardinaux à respecter impérativement aussi bien dans le processus d’élaboration que dans l’exécution des projets et programmes de développement. Car toutes deux contribuent à la vivacité et à la vitalité de la coopération entre notre pays et ses partenaires techniques et financiers. Ainsi, accompagner le gouvernement dans le cadre de la relance économique et soutenir ses efforts de développement à travers des projets et programmes efficients, tels sont désormais les objectifs que se fixe le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) au Mali. Ces objectifs ont été révélés hier lors de la présentation du nouveau document de stratégie (DSP 2015-2019) pour le Mali de l’institution financière.

La rencontre de haut niveau s’est déroulée à l’hôtel Radisson Blu sous la présidence de l’économiste en chef de la direction régionale Afrique de l’ouest de la BAD, Ferdinand Bakoup et du ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko. Plusieurs membres du gouvernement, les représentants des partenaires techniques et financiers, les représentants de la société civile et du secteur privé et la représentante résidente de la Bad, Mme Garnim Ganga Hélène participaient à la rencontre qui regroupait également d’éminents experts et économistes de l’institution financière ainsi que les responsables des projets et programmes financés par la Banque.

La session a pour objectif spécifique de dresser l’état d’avancement des projets en cours, de tirer les enseignements de leur exécution, de renforcer le dialogue entre le gouvernement, le Bureau national et les cellules d’exécution des projets et enfin de faire des recommandations pour combler les lacunes décelées. Les participants échangeront également sur les politiques et stratégies du Mali ainsi que les priorités du gouvernement à travers des orientations stratégiques issues des sessions sectorielles. Les nouveaux objectifs et domaines d’intervention de la Bad durant la période 2015-2019 seront également définis avec un souci de complémentarité avec les actions des autres partenaires.

Cinq priorités opérationnelles.

Dans son intervention, l’Economiste en chef, Ferdinand Bakoup jugera que l’exercice témoigne de l’engagement réciproque des deux parties en faveur de l’amélioration de la qualité de l’excellente coopération qui existe déjà entre la banque et notre pays. Il a indiqué que la rencontre s’inscrivait dans le cadre du processus participatif que son institution met en œuvre pour élaborer le Document de stratégie pays du Groupe de la BAD au Mali pour la période 2015-2019. Insistant sur la constance de l’engagement de son institution aux côtés du gouvernement et du peuple malien, l’économiste a félicité les autorités pour les efforts déployés en faveur de la consolidation de la paix, de la sécurité, de la réconciliation et de la relance économique du pays.

Ferdinand Bakoup a rappelé que la BAD a adopté une stratégie à long terme s’étalant sur la période 2013-2022. Cette stratégie décennale engage le continent dans un processus de transformation économique axé sur deux objectifs, la croissance inclusive et la transition vers la croissance verte. La stratégie est sous-tendue par cinq priorités opérationnelles qui sont des domaines dans lesquels la Banque jouit d’un avantage comparatif certain et d’une expertise reconnue. Dans ce processus, la Banque accorde une attention particulière aux Etats fragiles, à l’agriculture, à la sécurité alimentaire et au genre. Concernant notre pays, la BAD est partie prenante à la stratégie commune d’accompagnement pays (SCAP 2) en cours d’élaboration.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko indiquera que cette rencontre de haut niveau offrait l’opportunité de s’assurer que l’assistance de la Banque au Mali se déroule normalement et reste en ligne avec les principales orientations stratégiques et les priorités fixées par les autorités. Tout en remerciant l’institution pour ses appuis dynamiques et multiformes dans la relance économique et le développement du Mali, le ministre a exprimé toute la reconnaissance du gouvernement ainsi que l’engagement de ce dernier pour la réussite des programmes communs.

Il faut noter que le portefeuille actif de la Banque africaine de développement dans notre pays est aujourd’hui constitué de 13 opérations mobilisant des engagements à hauteur de 229,64 millions d’unités de compte, soit 170,5 milliards de Fcfa avec un taux de décaissement global de 61,17%. La composition sectorielle du portefeuille est constitué de 48,04% pour le secteur du développement rural avec 5 Projets, 14,97% pour l’eau et l’assainissement (2 projets), 8,27% pour un projet dans le domaine du transport, 21,76% pour 2 projets multisectoriels et 0,42% pour 2 projets d’énergie. La performance globale du portefeuille est satisfaisante avec une note de 2,13 sur une échelle de 3.

En ce qui concerne la stratégie d’appui à la gestion de la Transition 2015-2019, l’ensemble des objectifs stratégiques a été réalisé. Ainsi quatre opérations prévues en 2013 ont été approuvées pour un montant de 132 millions d’UC, soit 100 milliards de Fcfa. Quant à celles prévues en 2014, elles sont en cours d’instruction avancée et l’étude sur la fragilité en cours de réalisation. Cependant, la Bad a relevé la nécessité d’instaurer dans notre pays un cadre institutionnel efficace pour accroitre la durabilité des interventions afin d’améliorer les délais de livraison. Elle déplore également la faiblesse du système de suivi-évaluation performant au niveau des cellules d’exécution des projets, le manque d’appropriation par l’administration des projets ainsi que les lenteurs et lourdeurs dans le processus et le circuit de passation de marchés.

D. DJIRÉ

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