L’évolution des travaux des voies d’accès de la Cité universitaire de Kabala, à vue d’œil, donne des frissons. Le mercredi dernier, votre quotidien s’est transporté à Kabala et à Ngolobougou pour visiter les ouvrages du chantier après des plaintes des riverains. La désillusion est grande, puisque nous avons constaté après les villageois que les caniveaux ne sont pas construits suivant les normes. Ils ne sont pas de même niveau de débordement que la chaussée.
Sur la voie à Kabala, les caniveaux sont largement en dessous de la chaussée et sur un mètre en des endroits. Ce qui menace la survie de cette route.
A notre passage, on pouvait percevoir déjà les effets de l’érosion ou de l’éboulement sur la route, certaines parties des caniveaux se sont écroulées à la suite de la pluie de mardi dernier.
Cette situation inquiète les riverains qui auront du mal à accéder chez eux si les choses devaient en rester là. Sur le sujet des caniveaux, Dramane Diallo, chef de mission de contrôle, assure que les choses ne resteront pas en l’état, ajoutant que plusieurs modalités seront envisagées pour répondre à l’attente des riverains.
M. Diallo dit qu’il est trop tôt pour juger les ouvrages, dans la mesure où les travaux ne sont exécutés qu’à 60 %. « Jusqu’à terme du projet, des modifications sont possibles pour répondre aux différentes préoccupations des uns et des autres ».
A noter que les 40 m qui avaient été dégagés pour les besoins d’une voie 2×2, verra seulement une voie aller-retour, soit 2×4 m. Une situation liée à la conjoncture actuelle.
Les travaux de la Cité universitaire ont été lancés en 2011 par le président ATT. Les bâtiments sont en voie de finition, mais les entreprises en charge des travaux crient au scandale. Elles réclament le déblocage des fonds alloués par le budget national pour finir les travaux.
La Cité universitaire va héberger plus de 4000 étudiants.
Ousmane Daou