C’est le sentiment de Amadou Koita, président du Parti Socialiste (PS-Yeleen Kura), sur la situation actuelle du Mali, lors de la conférence-débats de la jeunesse du PARENA où il était invité.
Amadou Koita, a profité de cette conférence-débats des jeunes du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA) pour se prononcer sur la situation actuelle du pays.
Là-dessus, il n’est pas allé avec le dos de la cuillère. Dans le franc-parler qu’on lui connait, il a dépeint cette triste réalité qui selon lui est passé de l’impasse au chaos.
Selon Amadou Koita, il y a trois mois, (en avril) que le pays était dans l’impasse, au moment de la publication du mémorandum du parti PARENA sur les sept mois de gestion d’IBK au pouvoir.
Mais aujourd’hui, regrette-t-il, le Mali est passé de l’impasse au chaos. Car c’est une première au Mali que les institutions financières punissent le pays de la sorte.
Selon lui, en 10 mois, IBK et son clan ont fait ce qui n’a pas été fait en 20 ans de démocratie au Mali.
Avant de poursuivre : « nous avons des dirigeants sans vision et sans conviction politique, le bonheur des Maliens est devenu celui de la famille ».
A en croire M. Koita, les gouvernants n’avaient pas pris au sérieux l’accord préliminaire de Ouagadougou.
« Ce n’est qu’après les évènements du 21 mai dernier que les dirigeants actuels du Mali se sont rendus compte que l’accord de Ouagadougou est un bon accord. », explique Amadou Koita.
En plus de cela, dit-il, la question de l’autorité qui a donné l’ordre d’attaquer lors de l’offensive des FAMa dans un baroud d’honneur à Kidal a animé le débat. Car les dirigeants ont voulu dégager leur responsabilité. Toute chose qu’il qualifie d’irresponsabilité de la part de nos dirigeants actuels.
Pour rappel, Amadou Koita, président du Parti Socialiste PS-Yeleen Koura est un jeune homme politique dont le parti se réclame de l’opposition.
Son parti a été créé à la veille de l’élection présidentielle, mais n’a pas présenté sa candidature. Il a plutôt battu campagne pour le candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaila Cissé, aujourd’hui chef de file de l’opposition.
Son option pour l’opposition s’explique aussi par ses relations avec l’ancien président ATT, déchu par un coup d’Etat dont ils ont été les premières à condamner à travers la création d’un groupement politique : le Front pour la Démocratie, et la République (FDR), un regroupement politique farouche opposé au coup d’Etat, dont Soumaila Cissé était l’un des leaders.
G. Diarra
.jpg)