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Mali: 32 civils s`entraînant pour aller combattre dans le Nord interpellés
Publié le vendredi 31 aout 2012  |  AFP


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© AFP par STRINGER
32 civils s`entraînant pour aller combattre dans le Nord interpellés


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BAMAKO - Trente-deux civils participant à un camp d`entraînement à Bamako pour, selon leurs chefs, aller déloger les islamistes extrémistes du nord du Mali, ont été interpellés, cette mission relevant de l`Etat, selon les autorités, a appris l`AFP vendredi de sources concordantes.

"Il a été procédé au démantèlement, dans la nuit (du 29 au 30 août, NDLR) d`un camp d`entraînement de jeunes subissant une formation militaire dans l`enceinte" d`une école communautaire de la périphérie sud-est de Bamako, et "au cours de l`opération, 32 personnes ont été interpellées", a expliqué le ministère de la Sécurité intérieure dans un communiqué daté de jeudi.

Ces 32 civils appartiennent tous à la milice baptisée "Bouyan Ba Hawi" (BBH, "la mort vaut mieux que la honte" en langue songhoï, parlée majoritairement dans le Nord), d`après un communiqué du ministère et des sources policières.

Récemment, un membre de BBH avait expliqué à l`AFP que ce mouvement comptait "quelques centaines" de membres qui s`entraînaient pour aller combattre les islamistes armés occupant le nord du Mali depuis cinq mois.

"La sécurité des personnes et des biens ainsi que la défense de l`intégrité du territoire national sont une mission régalienne de l`Etat. Par conséquent, aucune autre initiative parallèle de substitution (à l`Etat) ne saurait être tolérée", a prévenu le ministère de la Sécurité intérieure.

Le commissaire de police Almoubarek Maïga, responsable de la commune abritant le site d`entraînement de BBH, a confirmé à l`AFP l`opération de "démantèlement", qu`il a dirigée, ainsi que les 32 interpellations.

D`après une autre source policière ayant requis l`anonymat, les 32 individus ont été interrogés par la police et devraient être prochainement présentés à la justice. Cette source n`a pas précisé de délai et les éventuelles accusations à leur encontre.

"L`existence d`un tel centre aurait dû faire l`objet d`une autorisation officielle", a simplement dit à l`AFP un officier au ministère de la Sécurité intérieure, laissant entendre que cela n`avait pas été le cas.

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