Dans sa relation de coopération avec le Conseil Malien des Chargeurs, le Port Automne de Cotonou a respecté une tradition qu’il s’est imposé depuis quelques années. En effet, à chaque mois de ramadan, par le biais de Jonathan Attiogbé, son représentant à Bamako, le port Autonome de Cotonou manifeste sa solidarité avec les opérateurs économiques maliens à travers le Conseil malien des chargeurs.
Le représentant du Port autonome de Cotonou à Bamako, Jonathan Attiogbé a remis symboliquement, le 16 juillet 2014 dans les locaux du Conseil Malien des Chargeurs, une quarantaine de paniers de rupture de jeun aux opérateurs économiques maliens.
Les colis ont été réceptionnés en présence du président du Conseil Malien des Chargeurs, Babalaye Daou. « Une fois n’est pas coutume.
Comme les années precedentes, le Port Autonome de Cotonou marque sa solidarité avec les fideles musulmans pour un bon mois de ramadan», a indiqué Jonathan Attiogbé, représentant du Port Autonome de Cotonou.
Selon lui, cette initiative vise à saluer le bon partenariat qui existe entre le Port Autonome de Cotonou et les opérateurs économiques maliens. Il a souhaité une paix durable et stable pour le Mali. « C’est très important car tout ce qui se passe aujourd’hui nous porte préjudice », a-t-il déclaré.
Pour sa part, Babalaye Daou, Président du Conseil Malien des Chargeurs, a salué le geste de solidarité du port autonome de Cotonou, dans le cadre de ce mois béni du ramadan. « Aujourd’hui l’espoir est là.
C’est vrai qu’on dit que le port autonome de Cotonou est un petit port, mais il a des grandes ambitions. C’est cette ambition que nous voulons partager. Après les négociations d’Alger, le chemin le plus court sera le port de Cotonou. Le Nord va être exportateur. Donc c’est le moment d’y aller », a-t-il souligné.
Il a surtout salué la constance avec laquelle, le Port Autonome de Cotonou s’acquitte de ce geste qu’il s’est imposé. « Nous saluons ce geste symbolique qui prouve que le Port Autonome de Cotonou est solidaire des opérateurs économiques maliens », a-t-il conclu.