Le Représentant Spécial du Secrétaire-général des Nations Unies accueille avec satisfaction le lancement, à Alger, des pourparlers inclusifs de paix inter-maliens. Le gouvernement et les mouvements armés maliens, réunis à l’initiative du gouvernement Algérien entouré par une équipe de médiation comprenant l’ONU/MINUSMA, la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation de la coopération islamique, doivent entamer une négociation qui leur permettra d’aboutir à un accord global et définitif de paix.
Bert Koenders exhorte les parties maliennes à s’engager résolument en faveur du dialogue et de la paix. Pour cela, elles doivent mettre de côté les intérêts particuliers et se tourner vers la prise en compte des préoccupations de l’ensemble des populations. « Le Mali est à un carrefour où il faut oser la paix » a déclaré le Chef de la MINUSMA qui a ajouté, « nous n’imposerons pas la paix, c’est aux Maliens de faire ce choix, mais nous la soutiendrons ». Notant que la situation sécuritaire sur le terrain demeure préoccupante, Koenders appelle les parties au strict respect de l’Accord de cessez-le-feu du 23 mai.
Le Représentant Spécial du Secrétaire-général des Nations Unies lance également un appel à la communauté internationale pour soutenir le processus actuel afin de préserver et consolider les acquis de l’Accord préliminaire de Ouagadougou. Nous devons travailler main dans la mais avec les Maliens pour leur permettre de faire des compromis. Nous devons aussi veiller à ce que l’accord global de paix qui sortirait des pourparlers puisse être mis en œuvre et soutenu par des garanties internationales, ainsi que par des mécanismes de suivi et d’évaluation.