Le document de 14 pages produit par une équipe américaine du FBI (Federal Bureau of Investigation) vient de confirmer que les 21 corps découverts dans le charnier de Diago (Non loin de Kati) en décembre dernier sont effectivement ceux de militaires du régiment des commandos parachutistes, bérets rouges, disparus après la tentative de contre coup d’État des 30 avril et 1er mai 2012 contre le Capitaine Amadou Haya Sanogo et ses hommes.
Selon nos informations, le juge Karembé n’attendait plus que les résultats des tests ADN effectués sur les cadavres, qu’il a reçus la semaine dernière et notifiés dans la foulée à la défense et aux parties civiles. Selon nos informations, le juge Yaya Karembé a aussi informé les proches des victimes des résultats des tests ADN effectués.
En conséquence de cette identification formelle, le juge d’instruction Yaya Karembé devrait boucler rapidement son dossier d’enquête, puis transmette le dossier au procureur de la République en vue de l’ouverture d’un procès des auteurs présumés de ce massacre des bérets rouges.
Selon nos confrères de Rfi, certains des bérets rouges assassinés ont d’abord été “torturés, certains à l’électricité. Par ailleurs, au moins deux militaires auraient été enterrés alors qu’ils respiraient toujours.” Selon nos informations, il est possible que d’autres hauts gradés de l’armée soient rapidement être entendus.
Rappelons que près d’une quinzaine de militaires sont inculpés dans cette affaire, dont les Généraux Yamousa Camara, Sidi Alhassane Touré et Amadou Haya Sanogo. Ils sont accusé de « complicité d’enlèvement et d’assassinat ».
Amadou Haya Sanogo est par ailleurs cité dans une autre affaire dans laquelle plusieurs autres militaires ont été sommairement exécutés, suite à la mutinerie d’anciens sous-officiers de la junte, le 30 septembre 2013, à Kati.
Moussa TOURÉ