Le Premier ministre malien Moussa Mara a invité le Maroc à ‘‘continuer à jouer de son influence" en vue d'une solution de paix durable et définitive au Mali. L'appel du 1er ministre malien intervient après la tentative des autorités algériennes et du président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, qui préside l’UA, d’exclure le royaume des circuits d’efforts pour la paix entre le gouvernement de Bamako et les touaregs du nord Mali.
Selon le site québécois Afrique Expansion Magazine, citant l’agence française AFP, le Maroc qui, à la demande du président Keïta était entré dans la ronde des nombreuses médiations déjà en cours, a sciemment été raillé de la liste des contributeurs aux pourparlers de la paix, organisés à Alger.
Le rôle du pouvoir algérien décrié au Mali
Par ailleurs, des médias maliens et des forces de l'opposition à Bamako s'interrogent cependant sur le choix de l'Algérie pour ces pourparlers de paix. A ce propos, l'hebdomadaire Nouvelle Libération a écrit que "chaque fois, on accourt vers l'Algérie et c'est le même résultat: aucun (...). L'Algérie est le pays qui a le plus été impliqué dans la résolution de la crise malienne et n'a jamais pu trouver de solution".
Adam Sfali