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Affaire des berets rouges: Le capitaine Sanogo jugé avant la fin de l’année
Publié le vendredi 25 juillet 2014  |  L’Indicateur Renouveau
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Le capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE
22 mars 2012.Camp Soundiata Keita de Kati.




Le procès du capitaine Amadou Haya Sanogo, présumé innocent dans l’assassinat des bérets rouges, aura lieu d’ici la fin de l’année 2014.

Le rapport d’enquête sur l’affaire de la disparition des « bérets rouges » devrait prochainement être bouclé et transmis au procureur, ouvrant ainsi la voie à un éventuel procès. Selon plusieurs sources judicaires maliennes, le rapport d’enquête du juge d’instruction Yaya Karembé sur la disparition des « bérets rouges », fin avril 2012, est en passe d’être bouclé et devrait être transmis dans les jours à venir au procureur.

Après étude du dossier, le parquet général pourrait alors décider d’ouvrir un procès. Parmi la quinzaine de militaires inculpés dans cette affaire figure le capitaine Amadou Haya Sanogo, accusé de « complicité d’enlèvement et d’assassinat » après la disparition d’une vingtaine de parachutistes fidèles à l’ex-président Amadou Toumani Touré, qui avaient tenté un contre coup d’Etat fin avril 2012. Sous la pression du ministre de la Justice et du fils du président proche des putschistes, on susurre que le procès pourrait se tenir avant la fin de l’année.

Le juge Karembé n’attendait plus que les résultats des tests ADN effectués sur les cadavres, qu’il a reçus la semaine dernière et notifiés dans la foulée à la défense et aux parties civiles. D’après nos confrères de Radio France internationale (RFI), ces analyses, réalisées par des experts américains du Federal Bureau of Investigation (FBI), affirment que les 21 corps découverts en décembre 2013 dans un charnier près de Bamako sont bien ceux de « bérets rouges ».

Toujours selon RFI, « plusieurs militaires auraient été torturés, certains à l’électricité », avant d’être assassinés et « au moins deux militaires auraient été enterrés alors qu’ils respiraient toujours ».


CRIMES DE LA JUNTE
Des militaires enterrés vivants

Les résultats des analyses, réalisées par des experts américains du Federal Bureau of Investigation (FBI), sont sans équivoque : les 21 corps découverts en décembre 2013 dans un charnier près de Bamako sont bien ceux de « bérets rouges ». Pis, « plusieurs militaires auraient été torturés, certains à l’électricité », avant d’être assassinés et « au moins deux militaires auraient été enterrés alors qu’ils respiraient toujours ».


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