Les caniveaux érigés le long des voies d’accès de la Cité universitaire de Kabala, à vue d’œil, donne des frissons. Malgré les observations faites par les riverains, la société BECM-CG s’entête à laisser ces ouvrages dans un état très déplorable.
Votre quotidien s’était transporté à Kabala et à Ngolobougou la première décade de ce mois pour visiter les ouvrages du chantier après des plaintes des riverains. La désillusion est grande, puisque nous avons constaté après les villageois que les caniveaux ne sont pas construits suivant les normes par la BECM-CG, une entreprise locale. Ils ne sont pas de même niveau de débordement que la chaussée.
Sur la voie à Kabala, ces caniveaux sont largement en dessous de la chaussée et sur un mètre en des endroits. Ce qui menace la survie de cette route. A notre passage, on pouvait percevoir déjà les effets de l’érosion ou de l’éboulement sur la route, certaines parties des caniveaux s’étaient écroulées à la suite d’une fine pluie.
Cette situation inquiète les riverains qui auront du mal à accéder chez eux si les choses devaient en rester là.
A notre passage le chef de mission du projet, Dramane Diallo, chef de mission de contrôle, nous avait rassuré que les choses ne resteraient pas à l’état actuel, ajoutant que plusieurs modalités seraient envisagées pour répondre à l’attente des riverains. Malgré cette assurance donnée par lui, aucune novation n’est perceptible sur les lieux des travaux exécutés par l’entreprise BECM-CG.
La population riveraine interpelle le ministre de l’Equipement, des Transports et du Désenclavement, Mamadou Hachim Koumaré, qui a effectué hier une visite pour constater les réalisations dont le taux s’élève à plus de 60 %.
Ousmane Daou