Paris, 25 juil 2014 (AFP) - Le PDG du groupe Air France-KLM, Alexandre de Juniac, a fait état vendredi de son "sentiment de solidarité et de très grande tristesse" après les crashs de trois avions de ligne en une semaine.
Alexandre de Juniac a exprimé, vendredi lors de la conférence de presse de présentation des résultats semestriels du groupe, son "sentiment de solidarité et de très grande tristesse (...) après cette semaine noire pour l'aviation".
Néanmoins, a-t-il souligné, cela "ne remet pas en cause le fait que nous soyons un moyen de transport extrêmement sûr, (...) ça met en exergue l'importance des sujets de sécurité".
Air France-KLM est un groupe franco-néerlandais et les Pays-Bas ont payé un lourd tribut dans le crash de l'avion de la Malaysia Airlines le 17 juillet en Ukraine, avec 154 ressortissants à bord. "Nous devons savoir ce qui s'est passé, c'est très important pour notre industrie", a ajouté le PDG de KLM,
Camiel Eurlings.
Le groupe a précisé avoir pris jeudi, "à titre prudentiel", des mesures de
non survol du Mali après le crash d'un avion d'Air Algérie, soulignant qu'il
n'y a "pas de recommandation" de la direction générale de l'aviation civile
(DGAC).
Par ailleurs, Air France-KLM va reprendre ses vols vers Tel-Aviv, qui
avaient été suspendus après des tirs de roquette à proximité de l'aéroport, à
l'instar de nombreuses compagnies aériennes.
L'Association européenne des compagnies aériennes (AEA) et l'Association
internationale du transport aérien (IATA), ont demandé jeudi "un débat
international sur les règles de sécurité dans l'espace aérien pour les
compagnies aériennes".
"Dans le cadre de l'IATA, le groupe sécurité des vols travaille sur ces
questions pour l'ensemble des compagnies aériennes membres de l'IATA et va
faire des propositions à l'Organisation de l'aviation civile internationale
(OACI), aux gouvernements, pour qu'on voie s'il y a lieu ou pas de modifier
les règles de survol des zones à risque", a commenté Alexandre de Juniac.
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