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Crash Air Algérie: pas "de personnes suspectes" à bord (ministre française)
Publié le vendredi 25 juillet 2014  |  AFP
Crash
© AFP par afp
Crash du vol AH5017 de l’avion d’Air Algérie, jeudi 24 juillet 2014.




Ouagadougou - Il n’y avait pas "de personnes suspectes" enregistrées à bord de l’avion d’Air Algérie qui s’est écrasé dans le nord du Mali en faisant 118 morts, a déclaré vendredi à Ouagadougou la secrétaire d’Etat aux Français de l’étranger, Fleur Pellerin.

"D’après les enquêtes menées à la fois par les autorités burkinabè et par
ce que nous savons côté français, il n’y avait pas de personnes suspectes
parmi les personnes enregistrées à bord. Mais, pour avoir des certitudes, il
faudra attendre que l’enquête puisse se dérouler sur place", a déclaré Mme
Pellerin à l’issue d’une réunion de la cellule de crise mise en place au
Burkina Faso.

Accompagnée du Premier ministre burkinabè Luc Adolphe Tiao, elle a
également rencontré à l’aéroport des familles des 23 Burkinabè ayant péri dans
le crash de l’avion, un McDonnell Douglas MD83 qui avait décollé dans la nuit
de mercredi à jeudi de Ouagadougou pour Alger et s’était écrasé 50 minutes
après son envol.
L’objectif était de leur dire "ce que nous savons à ce stade de l’enquête",
a-t-elle affirmé. "La configuration du site et les images qui nous ont été
montrées ce matin au centre de crise burkinabè laissent à penser qu’il s’agit
probablement d’une cause mécanique liée aux conditions météorologiques", a
ajouté Mme Pellerin.
Des images tournées sur le site par des soldats burkinabè montrent des
débris métalliques difficilement identifiables éparpillés sur des dizaines de
mètres. Les principaux éléments de l’avion (moteur, fuselage...) ne sont pas
visibles.
"J’ai le très profond regret de vous annoncer que l’avion s’est écrasé et
s’est éparpillé en mille morceaux", a de son côté déclaré M. Tiao, ajoutant:
"Nous ne sommes même pas certains que nous puissions reconstituer les corps
tellement les morceaux sont émiettés".
Il a indiqué que le président burkinabè Blaise Compaoré "se rendra sur les
lieux de l’accident, certainement avec son homologue malien (Ibrahim Boubacar
Keïta) et les autorités françaises", sans préciser quand.
str-stb/cs/mba


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