Ouverture de la conférence ministérielle des PMA à Cotonou

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Publié le mardi 29 juillet 2014 | Xinhua

© Autre presse par DR
Thomas Boni Yayi, président du bénin

Le chef de l’Etat béninois Boni Yayi, président en exercice du Bureau mondial des pays les moins avancés (PMA), a procédé lundi à Cotonou au lancement des travaux de la Conférence ministérielle des PMA, en présence de plusieurs de dizaines de délégués des PMA, représentants des Agences onusiennes et d’organisations internationales, de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.

Durant cette conférence du 28 au 31 juillet, placée sour le thème "les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives dans les PMA", les participants vont essentiellement évaluer l’exécution du programme d’action adopté il y a trois ans à Istanbul en Turquie, par les PMA.

Décennal, le Programme d’action d’Istanbul vise à accroître la capacité de production des PMA, l’objectif à court terme étant d’ amener ces pays à atteindre un minimum de 7% de croissance, nécessaire à l’éradication progressive de la pauvreté.

Le programme encourage le transfert de technologies des pays développés vers les PMA et à réduire leur vulnérabilité aux chocs extérieurs.

S’exprimant à la session d’ouverture, le président béninois a invité les PMA à intégrer le Programme d’action d’Istanbul dans leur stratégie nationale de développement, tout en insistant sur la modernisation de l’agriculture, le renforcement du système éducatif et le développement des infrastructures.

M. Boni Yayi a déploré que l’engagement des partenaires à soutenir les efforts des PMA pour l’atteinte des Objectifs du Millénaires pour le développement (OMD) tarde à se concrétiser.
"Avec l’absence des engagements des partenaires, bon nombre de populations des PMA demeure toujours confronté à la pauvreté", a-t- il dit.

Il a fait remarquer la grande écart entre le PNB des PMA et celui des pays développés.
Selon les estimations les plus récentes, a-t-il affirmé, le PNB des PMA par tête d’habitant se chiffre en 2013 à 812 dollars US, contre 4.721 dollars pour les pays à revenus intermédiaires et 44. 000 dollars pour les pays développés.

"Si nous sommes parvenus à ce résultat après quatre décennies de mobilisation et de mise en oeuvre de programme d’action, c’est la preuve que les mesures prises en faveur des PMA n’ont pas été efficaces pour assurer une amélioration sensible de leur situation ", a-t-il regretté.
Parmi les 49 pays les moins avancés, 34 se trouvent sur le continent africain. Leur population ne cesse d’augmenter et avoisine aujourd’hui près d’un milliard d’âmes.