L'Association des Burkinabés du grand Montréal a demandé lundi au gouvernement canadien d'offrir plus de soutien aux familles qui ont perdu un proche dans l'écrasement du vol d'Air Algérie qui a fait 118 morts.
Des familles racontent n'avoir obtenu aucune aide du gouvernement avec le rapatriement des corps. Parmi les cinq victimes canadiennes de l'écrasement, certaines avaient des doubles citoyennetés Canada-Burkina Faso, alors que d'autres victimes étaient des Burkinabés qui vivaient au Canada, affirme l'association.
L'ambassade du Burkina Faso à Ottawa suggère à ses ressortissants au Canada de s'adresser au gouvernement de la France, qui organise l'enquête, plutôt qu'au gouvernement canadien. Le président de l'Association des Burkinabés du grand Montréal, Mahamadi Savadogo, aimerait que le gouvernement fédéral en fasse plus.
« Quelqu'un du ministère des Affaires étrangères a appelé pour avoir des adresses pour envoyer des lettres de condoléances. J'aimerais les inviter à plus de considérations. »
— Mahamadi Savadogo, président de l'Association des Burkinabés du grand Montréal
Le ministère des Affaires étrangères affirme pour sa part collaborer avec les autorités locales et offrir une aide consulaire aux familles. Il refuse cependant de donner plus de détails pour des raisons de confidentialité.
Le vol AH5017 s'est écrasé tôt jeudi, peu après avoir décollé de Ouagadougou, au Burkina Faso, à destination d'Alger, en Algérie. Personne n'a survécu.