Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aBamako.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Mali-Banque mondiale : Un projet pour les jeunes en marge du marché de l’emploi
Publié le mardi 29 juillet 2014  |  L’Essor
Sommet
© aBamako.com par mcasset
Sommet du NEPAD sur le financement des infrastructures en Afrique à Dakar
Dimanche 15 juin 2014. Dakar (Sénégal). Le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique s’est ouvert à Dakar en présence de chefs d’Etats d`Afrique de l`Ouest. Ils ont insisté sur la nécessité de briser toute dépendance vis-à-vis de l’extérieur, en privilégiant les financements sur ressources propres dans la mobilisation de ressources pour la réalisation de projets. photo: Makhtar Diop, vice-président de la Région Afrique de la Banque mondiale




Doté de 31,5 milliards Fcfa, le POCEJ va améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par le secteur privé.

Le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, et le directeur des opérations de la Banque mondiale dans notre pays, Paul Noumba Um, ont signé vendredi un accord relatif au financement du projet pour les compétences et l’emploi des jeunes au Mali (POCEJ). C’était en présence du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Mahamane Baby.
Doté d’environ 31,5 milliards Fcfa, le POCEJ est un projet multisectoriel impliquant plusieurs ministères : Emploi et Formation professionnelle ; Education nationale ; Investissement et Promotion du secteur privé ainsi que les acteurs de la société civile et du secteur privé.

Il est destiné à améliorer l’éducation et la formation pour l’employabilité et les possibilités d’emploi créées par le secteur privé pour les jeunes. Les activités d’éducation et de formation inscrites dans le projet apporteront un soutien aux jeunes de 15 à 29 ans scolarisés ou non, en renforçant les capacités des établissements de formation professionnelle et d’enseignement technique ainsi que d’autres programmes d’amélioration des compétences.

Le POCEJ entend également soutenir les entrepreneurs potentiels et promouvoir les perspectives d’emploi dans les petites et moyennes entreprise (PME). Il s’agit là d’aider les jeunes chômeurs de 21 à 35 ans qui ont atteint divers niveaux d’éducation et de formation. Le projet appuiera aussi le développement des programmes permettant ainsi l’amélioration des compétences des personnes exerçant des métiers divers dans le secteur informel. Ce qui permettra le développement de l’apprentissage dual et des programmes de développement des compétences à court terme.

Les cibles de ce programme sont les jeunes âgés de 15 à 24 ans qui ont abandonné l’école sans les qualifications et les compétences nécessaires pour entrer dans la vie active ou pour avoir un emploi productif.
Le POCEJ couvre l’ensemble du territoire national. Il contribuera, selon Paul Noumba Um, à réduire la proportion des jeunes non scolarisés, sans emploi et marginalisés. Une proportion qui a augmenté sous l’effet de la désorganisation du système éducatif et de la détérioration de la situation économique depuis 2012.
Le directeur des opérations de la Banque mondiale dans notre pays, a souligné l’importance de l’appui continu du gouvernement pour l’achèvement des conditions de mise en vigueur du projet. Dans ce dessein, Paul Noumba a plaidé pour la finalisation du manuel d’exécution et la ratification de l’accord de financement d’ici fin novembre.

Ce qui donnera au projet toutes ses chances pour un bon démarrage.
Le ministre de l’Economie et des Finances a assuré que notre pays prenait acte de ce nouveau témoignage d’engagement et d’accompagnement de la Banque mondiale. Mme Bouaré Fily Sissoko a jugé que ce projet multisectoriel permettra de fournir à notre pays des ressources humaines qualifiées grâce à son volet formation et en même temps générera des emplois. Elle a assuré la Banque mondiale que des mesures et mécanismes seront mis en place pour atteindre les objectifs du projet. Et qu’un accent particulier sera mis sur la bonne gestion des fonds.
M. A. TRAORE
Commentaires

Dans le dossier

Economie 2014
Titrologie



L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment