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Les troubles à l’ordre public survenus le Mercredi 16 juillet 2014 en Commune V du District de Bamako
Publié le jeudi 31 juillet 2014  |  Maire de la Commune V
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© aBamako.com par mouhamar
Education: Christine LAGARDE en visite au groupe scolaire de Torokorobougou
Bamako, le 10 janvier 2014. La Directrice Générale du Fonds Monétaire International (FMI) s`est rendue au au groupe scolaire de Torokorobougou pour s`imprégner des réalités de l`école malienne.Photo: Boubacar Bah, maire de la commune V de Bamako.




Le Maire de la Commune V du District de Bamako, informe l’opinion nationale et internationale que des incidents sont survenus dans la matinée du Mercredi 16 juillet 2014 au quartier Mali en face de la Marie de la commune V.

Les manifestants venus du quartier de Sabalibougou ont érigés des barricades sur la voie, proféré publiquement des injures graves, des propos mensongères sur la gestion des dossiers domaniaux du Maire de la commune V.
Ils ont également lancé des pierres contre le personnel de la Mairie et les forces de l’ordre venues pour la circonstance.

Cette manifestation tire sa source dans la contestation de l’attribution et l’autorisation de construire d’une parcelle sise en hauteur du sud des 300 Logements au motif que la mise valeur de ladite parcelle LTA /2 obstruerait la voie publique.

Une frange de la population du secteur Nord de Sabalibougou, s’est regroupée au sien d’une association pour intenter à l’autorité légitime et s’opposer à l’exécution d’une décision administrative.

Cette association avait déjà perturbée les travaux de la 2ème session ordinaire du conseil communal le 04 Juin 2014 par des tapages des jeunes, venus protester contre l’attribution de la parcelle et sa mise en valeur.

Pour calmer la situation, le Maire a entrepris des négociations directes avec les deux parties pour trouver une solution à la contestation. Pour ce qui est du propriétaire de la parcelle, Monsieur TRAORE, il a bien voulu temporiser les travaux le temps de trouver une solution alternative.

A la suite, le Maire a obtenu l’élargissement des jeunes à la gendarmerie et l’assurance qu’ils ne seront plus poursuivis pour cette affaire.
Deux mois après, le bénéficiaire décida (sans aviser le Maire) d’entamer la mise en valeur de sa parcelle dont les premiers travaux feront l’objet de saccage par les membres de l’association. Cela a entraîné l’interpellation de deux(2) responsables de l’association par la justice suite à la saisine par la victime pour entrave aux travaux et destruction des biens d’autrui.

Informé de la situation, le Maire a pris, l’initiative de démarcher les autorités judiciaires en vue de la libération des prévenus, qui avaient déjà été déférés par le juge. Ce dernier a bien voulu réservé une suite favorable à la démarche du Maire, sous réserve toute fois, de la réparation du préjudice consécutif au saccage perpétré. Dans l’attente de la libération des détenus, certains membres de ladite association ont initié des manifestations non autorisées suivies d’échauffourée avec les forces de l’ordre qui les ont dispersés au moyen de gaz lacrymogènes.

Il a été procédé par la même occasion, à l’interpellation de sept (7) d’entre eux.
En tout état de cause, lors de la réunion de crise avec les chefs de quartiers, les notables et les parents des jeunes fauteurs des troubles, il a été démontré que ces agissements découlent d’une volonté manifeste d’intenter à l’autorité légitime, de troubler l’ordre public et de s’opposer à l’exécution d’une décision administrative.
Malgré tout, il a été demandé au Maire d’accorder sa clémence aux jeunes fauteurs de trouble au nom de la cohésion social et aussi de continuer à négocier jusqu’à la libération des détenus.

L’implication des notabilités et plus particulièrement celle du chef de quartier de Sabalibougou a été déterminante. Elle a permis une décrispation de la situation qui permettrait aux parties au conflit d’étudier les voies et moyens de coucher une véritable plateforme de résolution et réparation des préjudices
Le Maire dans sa démarche de facilitateur a invité les parties prenantes à la retenue et au dialogue en vue d’un dénouement pacifique pour apaiser de la situation. Cette issue aura l’avantage d’éviter l’escalade et la défiance sans cesse renouvelée à l’autorité.

Bamako le 29 Juillet 2014

Le Maire de la Commune V


Boubacar BAH
Economiste
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