Investiture du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz : Le président Ibrahim Boubacar Keita sera à Nouakchott

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Publié le vendredi 1 aout 2014 | L’Essor

© AFP par HABIBOU KOUYATE
Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine (UA) a Bamako
Bamako - Le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, président de l’Union africaine (UA) est arrivée dans la capitale malienne dans le cadre des changes avec son homologue malien sur la situation à Kidal.

Réélu le 21 juin dernier pour un second mandat de cinq ans à la tête de son pays à l’issue d’un scrutin jugé transparent par la communauté internationale, le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz sera investi demain. Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, assistera à la cérémonie d’investiture aux côtés de ses homologues du Sénégal, Macky Sall, du Burkina Faso, Blaise Compaoré, du Niger, Mahamadou Issoufou, de la Tunisie Moncef Marzouki, du Tchad Idriss Deby Itno, de Guinée Equatoriale, Théodoro Obiang N’Guema. D’importantes délégations sont attendues d’autres pays. Selon la diplomatie mauritanienne, de hauts dignitaires arabes, notamment des princes héritiers du Golfe, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, et un haut responsable du gouvernement américain seront présents à Nouakchott.

La cérémonie d’investiture s’annonce grandiose. Le président Ibrahim Boubacar Keita ne pouvait manquer ce grand événement compte tenu des relations privilégiées d’amitié et de fraternité qui le lient à Mohamed Ould Abdel Aziz.
En prélude à cet important évènement, Nouakchott a mis les petits plats dans les grands pour réussir l’organisation. Le président Keita est un invité de marque à cette cérémonie, précise une source diplomatique qui met en avant la grande complicité qui lie les deux dirigeants partageant de préoccupations sécuritaires et géostratégiques communes.

Fortement engagé dans la recherche de solution à la crise malienne, le président mauritanien, également président exercice de l’Union africaine, avait pesé de tout son poids pour arracher un accord de cessez-le-feu le vendredi 23 mai passé à Kidal. Son intervention avait permis de faire taire les armes et de poursuivre le processus de dialogue inter-malien dont le premier round vient de se dérouler à Alger avec des résultats appréciables.
Envoyé spécial
A. M. CISSE