Le mystère qui entoure le crash de l’avion algérien demeura autant que le nom de beaucoup de morts dans cet accident. Jusqu’ici, la liste de tous les disparus n’a pas été rendue publique. Même si nous voyons quelques uns en train de plaire leur parent mort. Que leur âme repose en paix. Mais la triste réalité est que des djihadistes qui avaient pris part au combat contre l’armée malienne à Kidal auraient péri dans cet accident. Ils devraient se rendre à Algérie, le seul pays de l’Afrique du Nord à échapper encore au soulèvement qui a pris le nom de Printemps.
L’avion algérien, qui s’est écrasé au Mali, dans la zone de Gossi, non loin de la frontière burkinabè, avait à son bord 116 passagers. Malheureusement, ils sont tous morts, plongeant le monde entier dans la douleur et la tristesse. Si on ne sait pas encore les causes de l’accident qui a coûté la vie à plus d’une centaine de personnes de nationalité différente, il en est de même de l’identité de beaucoup de disparus.
Chaque pays est parti de son côté pour annoncer le nombre de ses concitoyens qui ont perdu la vie dans ce crash. Mais en faisant la somme des morts annoncés, on est loin d’atteindre des 116 qui avaient pris le départ à Ouagadougou pour Alger.
Selon des recoupements, beaucoup de gens qui se trouvaient dans l’avion voyageaient sous des fausses identités. C’est ainsi qu’on apprend dans la capitale burkinabè que 54 djihadistes étaient à bord de l’avion. Ces derniers, selon nos informations, étaient du côté des soldats français et des éléments du MNLA (Mouvement national pour la libération de l’Azawad) pour combattre l’armée malienne à Kidal le 17 mai 2014. Toujours, selon les mêmes informations, ces combattants, après avoir contraint l’armée à abandonner ses positions à Kidal, auraient subi à Ouagadougou un lavage de cerveau.
A la fin de ce stage politique, les djhadistes ont troqué leur Kalachnikov contre des conceptions démocratiques visant à déstabiliser le voisin algérien. Ils devraient, par ce vol se rendre à Alger, dans le but de déstabiliser au nom du printemps algérien. Et tout couronné par les services secrets français.
Yoro SOW