L’oiseau de malheur du président IBK est de retour ! Sa disparition du ciel, durant plusieurs semaines, avait donné lieu à beaucoup d’interprétations et de commentaires. Pour les uns, l’appareil dont le coût reste un mystère était allé au garage pour une révision. Mais certains spécialistes des questions aéronautiques réfutent cette explication. Pour eux, un avion acquis il y a seulement quelques mois ne peut faire l’objet d’une révision, à moins que ce ne soit une « épave » livrée au Mali ou du moins à IBK.
Autre explication largement relayée par la presse faisait état de la saisie de l’appareil par le fisc américain. En effet, selon certaines sources, l’oiseau de malheur avait été saisi en Caroline du Sud (USA) parce que les services du fisc américain. Et c’est cette hypothèse qui semble crédible, selon de nombreux observateurs. Une source indique que la présidence malienne aurait finalement remué ciel et terre pour arranger une affaire qui est déjà humiliante à la fois pour le président de la République et le pays. Mais pour le moment, des zones d’ombres entourent le retour de l’appareil à Bamako. Et des questions demeurent, dont celle-ci : l’Etat malien a-t-il payé de l’argent pour régler le fisc américain ?
Pour rappel, l’avion est présentement enregistré par JetMagic dans les Antilles Néerlandaises sous le code P4-PRM (‘P4’ pour l’Ile d’Aruba) au lieu du Mali- dont le code d’enregistrement d’avion est ‘TZ’. Dans un communiqué de presse, paru le 25 mars dernier à Aruba, JetMagic annonçait : « Nous sommes fiers d’annoncer que JetMagic ajoute P4-PRM à sa flotte. Le nouveau BBJ 737-700 sera exploité pour la République du Mali ».
A noter que l’achat de l’avion d’IBK, le Boeing 737 et le contrat de fourniture de l’armée sont à l’origine de la brouille entre le gouvernement malien et les partenaires techniques et financiers.
CH Sylla