Au coeur de la stratégie militaire américaine sur le continent, la lutte contre le terrorisme. Elle passe par la formation des troupes, l'appui aux alliés, mais aussi par quelques interventions plus musclées.
En même temps que le président Barack Obama promettait 5 milliards de dollars (3,7 milliards d'euros) pour la mise en place de partenariats dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le général James Linder, chef du Commandement des opérations spéciales pour l'Afrique (Socafrica), déclarait : "Les problèmes de l'Afrique vont atterrir sur le pas de notre porte si nous n'y faisons pas attention."
En l'occurrence, les États-Unis y prennent garde et jouent un rôle croissant sur le continent. Mais, retenant les leçons de l'Irak et de l'Afghanistan, ils ont choisi d'y combattre les groupes terroristes d'abord par d'autres moyens que par l'envoi massif de troupes américaines sur place.
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Le premier d'entre eux consiste à participer à la formation des forces de sécurité de plusieurs pays africains. Notamment en plein coeur de la région sahélo-saharienne, au Niger, qui partage des frontières avec, entre autres, l'Algérie, la Libye, le Mali, le Nigeria et le Tchad. Depuis 2005, le Pentagone y mène un exercice annuel de formation : Flintlock.
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