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© aBamako.com par A S
Voeux du Congrès National d`Initiative Démocratique (CNID, « Faso yiriwa ton ») à la presse - aBamako.com Bamako, le 08 janvier 2013 à la Maison de la Presse. Me Moutaga Tall a, au nom de son parti le CNID, adressé les voeux de nouvel an à l`ensemble de la presse malienne. |
La huitième édition du Symposium malien sur les sciences appliquées (MSAS 2014) se tient depuis dimanche au Centre international de conférences de Bamako. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Moussa Mara, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mountaga Tall, et du président de la Société malienne des sciences appliquées, Doulaye Dembélé.
Organisée sur initiative de chercheurs maliens de l’académie et de l’industrie vivant au Mali, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord sur financement de l’organisation « Mali Watch » (Regard sur le Mali), la rencontre a pour thème : « Les réseaux du savoir au profit du développement ». Elle regroupe des étudiants et des chercheurs issus de l’industrie et du monde académique.
Elle permettra aux ingénieurs et à la classe scientifique d’exposer les résultats de leurs recherches.
« C’est une opportunité pour les chercheurs de présenter les résultats de leur recherche et pour les étudiants de suivre des formations », a indiqué le président de la Société malienne des sciences appliquées, Doulaye Dembélé. Les sciences appliquées peuvent contribuer au développement du Mali et de l’Afrique. Notre capitale est en train de devenir la capitale des sciences en Afrique, a-t-il assuré.
Le ministre Mountaga Tall a réitéré l’intérêt que son département accorde à une rencontre qui doit être enrichie et accompagnée. « Le MSAS a besoin d’une structure permanente pour faire le travail qu’il a initié et qui contribue au partage de connaissances et à la mise en réseau des acteurs de la recherche dans notre sous-région », a estimé Me Tall.
Le Premier ministre Moussa Mara, a confirmé la volonté du gouvernement de remettre sur les rails le système éducatif de notre pays, caractérisé par des difficultés de tous genres. « Il ne saurait y avoir d’avenir pour notre pays sans un système éducatif performant et il ne saurait y avoir de système éducatif performant si les sciences ne sont pas priorisées. Nous ferons de sorte ensemble qu’on puisse construire un avenir prometteur pour les sciences et surtout leur application dans la vie de tous les jours », a promis le chef du gouvernement.
La conférence englobe les sciences appliquées au sens large du terme que sont les mathématiques, la physique, la chimie, les technologies de l’information et de la communication, les sciences de l’ingénieur, de l’énergie et de l’environnement, de l’agriculture, ou encore le développement rural et la gestion du bétail. Le génie mécanique et civil, l’ingénierie et les applications industrielles, la médecine, les sciences de la vie et la santé publique, l’économie et la finance, les sciences sociales, les arts, l’éducation et les langues y figurent aussi.
MSAS 2014 se déroulera en mini-symposia (classés par discipline scientifique), en sessions plénières et en ateliers spécialisés. La coordination des activités permet d’établir un programme suffisamment pointu et très équilibré, ont assuré les organisateurs.
L’objectif des ateliers spécialisés est de susciter des débats ouverts et interactifs. Ils réunissent ainsi des experts hautement qualifiés qui réfléchissent sur un thème d’actualité ou sur un problème de société en rapport avec leurs compétences. Les sessions plénières incluront des séances en complément des articles sélectionnés. Les présentations seront faites sous forme d’exposés oraux ou d’affiches scientifiques. Les mini-symposia donneront l’opportunité aux participants d’explorer certaines thématiques et techniques particulières.
Be COULIBALY
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