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Sommet Etats-Unis/Afrique : Des échanges de haut vol entre chefs d’Etat et capitaines d’industrie
Publié le mercredi 6 aout 2014  |  L’Essor
Sommet
© AFP par DR
Sommet Unis-Afrique: forum de la société civile
Lundi 4 Août 2014.Washington DC (ÉTATS-UNIS)




Le Forum des affaires a permis à d’éminentes personnalités d’exposer leurs idées afin de développer les liens de coopération économique entre les deux rives de l’Atlantique.

Le sommet Etats-Unis/Afrique de Washington est entré dans le vif du sujet hier avec le Forum des affaires. La rencontre s’est tenue au Mandarin Oriental hôtel en présence du président Barack Obama à la tête d’une importante délégation américaine composée notamment du vice-président Joe Biden, du secrétaire d’Etat John Kerry et du secrétaire au Commerce Penny Pritzker. Les chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président Ibrahim Boubacar Keita, participaient à cette importante rencontre organisée par le département américain au Commerce et le Bloomberg Philanthropies.

Le gouvernement américain et son partenaire entendent consacrer ce forum au renforcement des liens de commerce et des relations financières entre l’Amérique et le continent africain. La rencontre vise aussi à rechercher et créer des partenariats entre les hommes d’affaires américains et africains. Ce qui permettra de promouvoir le commerce, encourager les investissements et accélérer la création d’emplois.
Le Forum permettra de mettre en lumière l’engagement des opérateurs privés américains en Afrique dans les domaines de la finance, des investissements, des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, des biens de consommation et des technologies de l’information et de la communication.

C’est aussi l’occasion pour les leaders africains de renouveler leur engagement à développer les liens de coopération économique entre les deux rives de l’Atlantique. Les hommes d’affaires du continent ont eu l’opportunité de discuter avec des partenaires potentiels américains pour développer le commerce et les investissements en Afrique.

Plus de 300 hommes d’affaires africains et américains participent au forum. Pas moins d’une vingtaine de compagnies africaines sont inscrites pour rechercher des partenariats avec autant de sociétés américaines désireuses d’établir des joint-ventures en Afrique. Le voyagiste malien African Trans Service (ATS) fait partie des compagnies privées africaines inscrites au forum. Une délégation d’hommes d’affaires maliens conduite par le président du Collège transitoire de la Chambre de commerce et d’industrie, Mamadou Tiéni Konaté, prend part à la rencontre.
Le forum était organisé en plusieurs panels composés de chefs d’Etat, de chefs d’entreprise dont des grands noms comme le magnat nigérian Aliko Dangote, le patron de la Standard Bank le Sud-Africain Sim Tshabalala, le patron de General Electric, l’Américain Jeff Immelt, le milliardaire soudanais Mo Ibrahim ou encore le président de la BAD Donald Kaberuka.

Les thèmes des panels confirment la volonté affichée par les dirigeants africains et américains de booster le business. Les participants ont ainsi planché sur des thèmes comme « La nouvelle ère pour les affaires en Afrique », « Financer l’Afrique de demain », « Le développement des infrastructures ».

Selon le document de travail remis à la presse, les investissements internationaux en Afrique atteindront 80 milliards de dollars (40 000 milliards de Fcfa) en 2014. Dans le domaine des infrastructures, l’Afrique accuse un retard qui bride la dynamique de son développement. Il est donc nécessaire de mettre en oeuvre l’expertise technique, les financements adéquats, la volonté politique de faire des reformes pour combler le déficit en matière d’infrastructures et attirer les investisseurs. C’est dans cette perspective que le forum a exploré les opportunités à saisir pour établir des partenariats public-privé, développer les innovations technologiques, les mécanismes financiers, les sources d’énergie, les moyens de transport et les infrastructures numériques.

Les leaders africains ont eu aussi l’occasion d’exposer leurs idées sur les politiques à même d’impulser la croissance économique, la bonne gouvernance, les investissements stratégiques.
Envoyé spécial
B. TOURE
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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