Lors de son premier discours au sommet États-Unis-Afrique, mardi 5 août, le président américain a annoncé un renforcement de son plan Power Africa, porté à 26 milliards de dollars. Mais il a aussi reconnu que son pays avait pris du retard, notamment par rapport à la Chine, dans sa relation avec l’Afrique.
Ce n’était pas le Barack Obama, touché par la grâce, de la campagne présidentielle victorieuse de 2008. Ce n’était pas non plus le président inspiré qui avait prononcé, pour les funérailles officielles de Nelson Mandela, le 10 décembre dernier, le plus beau discours de la journée. Ce n’était même pas le leader enthousiaste qui déclarait, devant les jeunes entrepreneurs africains il y a une semaine, que le continent serait la "prochaine success story".
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