La menace d’inondation des familles riveraines le long de l’avenue l’OUA à Daoudabougou est encore perceptible. La direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat n’aurait érigé qu’un seul caniveau alors qu’il en faut trois pour mettre fin au calvaire de la population et des usagers de cette voie routière.
Cela fait plusieurs années que les riverains de l’avenue l’OUA sont exposés à des inondations. Une situation due à l’absence de voiries de drainage des eaux de pluies.
Des caniveaux étroits qui longent le long de l’avenue l’OUA se font incapables de drainer les eaux de ruissellement en provenance de la colline de Daoudabougou et qui envahissent les familles riveraines, les boutiques. Toutes choses qui compliquent la circulation routière sur cet axe.
En réaction à notre article sur cette affaire en début d’hivernage, la direction régionale de l’urbanisme et de l’habitatavait conçu un caniveau qui s’avère insuffisant à contenir le risque.
Un riverain dénonce ce chantier et indique qu’il en faut deux autres pour mettre fin à ce calvaire. Le seul caniveau construit a permis de réduire largement le flux des eaux dans cette zone, se réjoui néanmoins notre interlocuteur.
Non loin de cette zone, en face de l’immeuble Azar Center à Badala, le tronçon fait également objet de beaucoup de polémiques concernant le drainage des eaux de ruissellement. Une fois qu’il pleut à Bamako, les voies qui traversent cette partie sont inondées empêchant la circulation normale des usagers. Ce qui entraîne parfois des accidents de route.
Pour les riverains l’urgence est d’agrandir les caniveaux qui bordent l’avenue.
Ousmane Daou