Les enquêteurs français chargés d’identifier les victimes du vol AH5017 d’Air Algérie ont évoqué « une forte probabilité d’identifier toutes les personnes ».
Les enquêteurs français en charge d’identifier les victimes du vol AH5017 d’Air Algérie sont rentrés à Paris, mercredi. Plus de 1 000 prélèvements ont été effectués, et selon le chef de la mission d’enquête judiciaire, le colonel Patrick Touron, il y a « une forte probabilité d’identifier toutes les personnes ».
Il a par ailleurs indiqué, lors d’un point presse organisé sur le tarmac de l’aéroport de Roissy, que « les passagers n’ont pas pu souffrir un seul instant ». D’après les gendarmes chargés de l’enquête, peu d’empreintes digitales ou maxillaires ont été retrouvées. Toutefois, ils pourront s’appuyer sur la « biologie moléculaire » pour identifier l’ADN de chacune des victimes. Mais il faudra compter « au moins quatre mois d’analyse » pour parvenir à des r résultats, a-t-il expliqué, selon L’Express. Ces résultats devront ensuite être « rapprochés des analyses ADN qui ont été faites sur les proches » des victimes, ce qui pourrait prendre « un ou deux mois » supplémentaires.
« L’avion est polyfragmenté »
Pour l’heure, les prélèvements sont encore « sur le site de Gao, dans six conteneurs réfrigérés » maintenus « à -20°C ». La « convention d’entraide judiciaire entre le Mali et la France » doit permettre de transférer rapidement les prélèvements vers des laboratoires français, selon le colonel.
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